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Les San Antonio Spurs, battus à domicile dimanche, ont pris une revanche éclatante face au Miami Heat, corrigé 111 à 92 dans sa salle mardi dans le match N.3 de la finale 2014.
Même Gregg Popovich n'en est pas revenu: lors de deux premiers quart-temps, son équipe a rentré 75,8% de ses tirs, un record dans l'histoire d'une finale NBA.
"On n'est pas prêt d'avoir à nouveau une telle réussite", a prévenu l'emblématique coach des Spurs.
Non pas qu'il doute des capacités de ses joueurs, mais il est peu probable que Miami passe de sitôt complétement à côté d'un début de match comme lors de ce match N.3.
"On n'était pas prêt à disputer ce match", a lâché Chris Bosh , très déçu.
"On ne l'a pas abordé comme on voulait l'aborder. Une fois qu'on a enclenché la bonne vitesse, cela allait beaucoup mieux, mais c'était trop tard", a tempéré son entraîneur Erik Spoelstra.
Très remontés après leur défaite dans leur salle dimanche (98-96), les Spurs ont attaqué le match pied au plancher: ils ont rapidement creusé un écart de 10 points (20-10) qui a grimpé à 16 longueurs au terme d'un premier quart-temps fleuve (41-25).
L'avantage des Spurs a atteint 25 points dans le 2e quart-temps conclu sur le score impressionnant de 71-50!
Le responsable de cette leçon n'est pas le "Big Three" Tim Duncan (14 pts, 6 rbds), Tony Parker (15 pts, 4 passes) et Manu Ginobili (11 pts, 3 rbds), mais des seconds rôles, comme Kawhi Leonard, Danny Green (15 pts, 3 passes) et Boris Diaw (9 pts, 5 rbds, 3 passes) qui, pour la première fois de la finale, a débuté le match.
- 29 points de Leonard -
Leonard, présenté comme la future star des Spurs, a inscrit 29 points, dont 18 lors de la première période, soit autant de points que lors des deux premiers matches.
"On lui a parlé, il fallait qu'il joue comme il le faisait lors de la saison régulière où il nous a tant apporté", a reconnu Popovich.
L'intéressé a refusé de céder à tout triomphalisme, même si les statistiques rappellent que le vainqueur du match N.3 devient champion dans 83% des cas.
"Lors de la finale 2013 (remportée 4 victoires à 3 par Miami, NDLR), nous menions aussi 2 à 1, il faut prendre les matches les uns après les autres", a souligné Leonard, très laconique.
Les Spurs confirment qu'ils sont mieux armés que le double tenant du titre grâce à des remplaçants décomplexés et productifs: "Le banc a été la clef de notre victoire, ils ont très bien répondu présent", a apprécié Parker.
En face, le Heat n'a pas cette richesse et quand LeBron James n'est pas au mieux, personne, même pas Dwyane Wade (22 pts) ne surgit pour l'épauler.
Le quadruple MVP a inscrit 22 points, dont seulement six après la pause.
"Quand ils jouent un basket comme cela avec ces passes rapides et des joueurs toujours placés au bon endroit, c'est difficile", a constaté "King James".
"Mais le score n'est que de 2-1, ce n'est pas encore 4-1", a lâché la star de Miami qui, après sa déroute personnelle et ses crampes du match N.1, avait répondu avec une prestation haut de gamme lors du match N.2.
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