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© AFP/Patrick Hertzog
Tony Parker
avec son maillot des San Antonio Spurs le 8 août 2013 à Starsbourg
Dix Français, dont quatre champions d'Europe, entament la saison 2013-2014 de NBA à partir de mardi avec les All Star Tony Parker et Joakim Noah en fer de lance.
Le contingent tricolore s'est resserré après avoir fluctué entre dix et douze représentants depuis 2008. Rodrigue Beaubois n'a pas été conservé par Dallas, Johan Petro est parti en Chine, Mickaël Gelabale en Russie mais Mickaël Piétrus, sans club, ne désespère pas de retrouver un strapontin en NBA.
Revue d'effectif:
Tony Parker (San Antonio): +TP+ a effacé la déception de sa première défaite en finale NBA par la consécration d'un titre de champion d'Europe. Incontestable patron des Spurs et All Star chevronné, il attaque sa 13e saison NBA et il aura fait le tour de la question s'il parvient un jour à décrocher le fameux trophée de MVP (5e en 2012).
Joakim Noah (Chicago): le pivot franco-américain a encore franchi une étape avec sa sélection au All Star Game et de belles stats (12 pts, 11 rbds, 4 passes, 2 contres). Le retour de blessure de Derrick Rose , qui fait de Chicago un favori au titre, pourrait permettre à Noah de devenir le cinquième Français Champion NBA. Blessé à la cuisse droite, il devait manquer le match d'ouverture des Bulls à Miami.
Nicolas Batum (Portland): +Batman+ doit s'appuyer sur le titre de champion d'Europe pour prendre encore plus d'épaisseur et ramener les Trailblazers en play-offs. L'ailier Normand rêve de devenir All Star et de rejoindre Parker et Noah dans ce club fermé. Une saison à 15 points, 5 rebonds, 5 passes et 45% de réussite aux tirs en moyenne par match semble être le minimum requis. Tony Parker assure: "Je vois bien +Nico+ passer le prochain cap et se rapprocher encore plus du niveau All Star".
Boris Diaw (San Antonio): Gregg Popovich a apprécié de le voir faire du dégât offensivement à l'Euro et va exiger de lui la même chose avec les Spurs. "Trop passif" en attaque l'an passé selon le coach, Diaw n'avait inscrit que 6 points par match. Le capitaine des champions d'Europe devra forcer sa nature et prendre des shoots.
Ronny Turiaf (Minnesota): Le Martiniquais découvre sa septième franchise NBA en six ans. A Minneapolis, il va faire le travail de l'ombre pour soulager le joli duo d'intérieurs Kevin Love-Nikola Pekovic. Il a pris le N.32, en hommage à l'ancien Timberwolve Fred Hoiberg, opéré du coeur comme lui.
Nando De Colo (San Antonio): Finaliste NBA pour sa première saison puis champion d'Europe, le Nordiste sort d'une année faste. Ecarté de la rotation en play-offs après une saison régulière correcte (13 min, 4 pts, 2 passes), De Colo doit devenir l'option N.1 à la mène derrière Parker, avec plus d'impact offensif et moins de pertes de balle.
Ian Mahinmi (Indiana): Il ne fait pas de bruit (5 pts, 4 rebonds par match en 16 min de jeu la saison passée) mais il est apprécié à Indiana. Remplaçant d'une star en devenir (Roy Hibbert) dans une équipe en devenir, le Normand peut espérer un jour devenir le premier Français sacré Champion NBA dans deux équipes différentes (après Dallas en 2011).
Evan Fournier (Denver): L'arrière aborde la saison de la confirmation, souvent la plus délicate. Après quelques titularisations en fin de saison, le Francilien a dû refaire ses preuves car l'entraîneur des Nuggets a changé. Convaincre Brian Shaw lui servira aussi à persuader Vincent Collet , qui ne l'avait pas retenu pour l'Euro-2013. "Si je devais miser sur un Français cette saison, ce serait bien Evan Fournier ", souligne Parker.
© AFP/Mike Ehrmann
Joakim Noah
, le pivot des Chicago Bulls, contre le Miami Heat en quarts de finale des plays-off en NBA le 15 mai 2013 à Miami
Kevin Séraphin (Washington): Le Guyanais a raté l'Euro pour mieux préparer la saison et doit maintenant prouver que le jeu en valait la chandelle en aidant les Wizards à décrocher une qualifications en play-offs avec des stats plus musclées (9 pts et 4,5 rbds en 22 minutes la saison passée). L'arrivée récente à Washington du pivot polonais Marcin Gortat ne fait toutefois pas forcément ses affaires.
Rudy Gobert (Utah): Drafté en juin, l'immense pivot (2,18 m) a fait bonne impression en pré-saison. Ses qualités de déplacement et de shoot, au-dessus de moyenne pour un jeune "big man", pourraient lui ouvrir les portes de la rotation. "Il est intelligent dans le jeu et a de bonnes mains. Il faut qu'il s'épaississe mais s'il peut nous aider on le fera rentrer", assure le coach des Jazz Tyrone Corbin.
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