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© AFP/Rob Carr
Le meneur français de San Antonio Tony Parker
, lors de la rencontre contre les Washington Wizards, le 26 novembre 2012 à Washington, DC.
A l'image de Tony Parker , auteur du premier triple-double de sa carrière lundi, les Français flambent depuis le début de la saison en NBA où ils sont à la fois nombreux et bons.
Avec douze représentants, la France constitue cette année encore le fournisseur le plus prolifique en joueurs internationaux de la NBA, devant le Canada, l'Espagne et le Brésil, perpétuant ainsi une tradition qui a pris corps depuis 1997 et les débuts du pionnier Tariq Abdul-Wahad .
Parmi eux, certains ne font pas d'étincelles comme Johan Petro , relégué au bout du banc à Atlanta, Ronny Turiaf , peu utilisé aux Clippers, ou Rodrigue Beaubois , la principale déception (3,8 points en 14 minutes avec Dallas).
Mais les autres jouent tous un rôle et rares sont les nuits sans Français qui flambent. Trois sortent du lot. Tony Parker bien sûr (18,9 points, 7,4 points de moyenne) qui a écrit lundi avec San Antonio un nouveau chapitre de sa légende en produisant 27 points, 12 rebonds et 12 passes contre Houston.
"On pensait qu'il était déjà au sommet de son art, on s'aperçoit qu'il a encore de la ressource. Il ne s'arrête jamais", note le directeur général de la Fédération française, Jean-Pierre De Vincenzi, qui revient d'une tournée d'inspection générale aux Etats-Unis.
© AFP/Streeter Lecka
Le joueur des Blazers Nicolas Batum
qui se bat pour récupérer le ballon face à Ben Gordon des Charlotte Bobcats, le 3 décembre 2012, à Charlotte.
Il a également pu constater "la montée en puissance assez extraordinaire" de Joakim Noah , auteur d'un match énorme (30 points, 23 rebonds) vendredi. Septième rebondeur et contreur de la NBA, le pivot de Chicago joue le meilleur basket de sa carrière avec 13,7 points, 10,8 rebonds et 2,3 contres de moyenne.
Attendu au tournant, Nicolas Batum (16,4 points, 5,8 rebonds, 3,1 passes) est, lui, en train d'assumer le premier gros contrat de sa carrière. Freiné par des soucis physiques actuellement, l'ailier de Portland a marqué 35 points face à San Antonio et Houston à six jours d'intervalle à la mi-novembre.
Les voir tous les trois ensemble au All-Star Game n'a rien d'utopique même si De Vincenzi estime que ce sera "compliqué": "Au-delà du basket il faut avoir une aura médiatique. Tony a mis longtemps à entrer là-dedans. Noah qui joue dans une grande ville peut y arriver. Pour Batum, cela risque d'être prématuré."
© AFP/Jonathan Daniel
Joakim Noah
des Chicago Bulls réalise un dunk, lors de la rencontre face à Dallas, le 28 novembre 2012 à Chicago.
Derrière ces trois locomotives, "la deuxième garde joue et existe dans ce milieu", selon De Vincenzi. Malgré une concurrence riche sur son poste, Nando De Colo (3,6 points) exploite de mieux en mieux les minutes offertes à San Antonio où Boris Diaw (5,5 points, 3,5 rebonds, 2,6 passes) est une valeur sûre.
Kevin Séraphin, doublure de Noah à l'Euro-2011 au poste de pivot, fait de très bons matches avec Washington (12,4 points, 5,8 rebonds), alors que Ian Mahinmi et même Mike Pietrus montrent régulièrement leur savoir-faire.
Enfin le petit dernier, Evan Fournier , 20 ans, prend son mal en patience à Denver (3,4 points) mais son entraîneur George Karl est dithyrambique à son sujet, assurant n'avoir jamais vu autant d'expertise à cet âge.
Pour l'équipe de France, tout ça est du pain béni dans l'optique de l'Euro en septembre 2013, même si De Vincenzi reste prudent: "on a vu en 2011 (médaille d'argent à l'Euro) qu'ils peuvent quand ils veulent. On n'a jamais eu de doute sur notre potentiel. Après ça dépend des disponibilités."
Noah, qui a beaucoup manqué aux JO, "est quelqu'un qui vit au jour le jour", rappelle JPDV qui a dîné avec lui à Chicago. "Pour lui, l'équipe de France est encore loin. Pour l'instant, il est à fond dans sa saison NBA." Et ça se voit.
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