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La malédiction de Cleveland va peut-être encore frapper: si les Cavaliers de LeBron James perdent le match N.6 de la finale 2015 mardi, ils laisseront le titre NBA à Golden State et prolongeront au moins d'une année la longue attente de toute une région.
C'est l'une des raisons qui a poussé LeBron James à revenir dans l'Ohio après quatre années et deux titres NBA à Miami.
Le prodige d'Akron, drafté en 2003 par Cleveland, veut devenir celui qui a mis fin à la "malédiction", cette série de déconvenues sans équivalent dans tous les Etats-Unis.
"Notre ville attend un titre majeur depuis si longtemps, c'est une énorme source de motivation pour moi", a rappelé "King James".
"Cela m'a permis d'en arriver là, mais je n'ai pas accompli encore ce que je veux faire", a-t-il rappelé avant le début de la finale contre Golden State.
Cleveland n'a plus remporté un grand titre professionnel depuis 1964 et la victoire des Browns dans le Championnat de football américain, avant la création du Super Bowl.
Depuis, les Browns, les Indians, l'équipe locale de baseball, et les Cavaliers, sont passés parfois tout près de la consécration, mais ont échoué au terme d'une finale souvent rocambolesque.
- Le précédent de 2007 -
Par deux fois, les Indians ont ainsi perdu les World Series, le titre suprême de la Ligue majeure de baseball (MLB), en 1995 contre Atlanta et en 1997 contre les Florida Marlins, la dernière après après avoir entrevu la victoire finale.
"King James" a lui-même déjà été victime de cette malédiction lorsque les Cavaliers avaient atteint la finale NBA en 2007, la première de leur histoire, mais ils avaient été balayés quatre victoires à zéro par les San Antonio Spurs.
Après la nette défaite à Oakland dans le match N.5 (104-91) qui permet à Golden State de mener trois victoires à deux dans cette finale se disputant au meilleur des sept matches, James s'est refusé à évoquer l'éventualité d'un nouvel échec.
"Ce n'est qu'une défaite et nous avons tout en mains pour pouvoir disputer un match N.7", a insisté le quadruple MVP qui a inscrit 40 points et réussi le sixième "triple-double" de sa carrière dans une finale NBA.
"Je suis persuadé que je peux encore faire mieux mardi, je sais aussi que notre équipe peut mieux jouer", a-t-il poursuivi.
- 'Meilleur joueur du monde' -
"On ne veut pas que Golden State empoche le titre dans notre salle, on ne veut pas qu'il soit sacré Champion NBA tout court", a poursuivi le N.23 des "Cavs".
Peu importe si Cleveland reste sur une défaite à domicile, lors du match N.4 (103-82).
"On a connu une baisse de régime dans ce match, on ne peut pas se permettre de revivre cela et je vais y veiller", a insisté celui qui s'est auto-proclamé dans la foulée "meilleur joueur du monde".
Si "LBJ", 30 ans, ne manque pas de confiance en lui, il ne peut compenser à lui seul les absences sur blessure de Kyrie Irving et Kevin Love, les passages à vide de J.R. Smith ou encore les décisions parfois surprenantes de son entraîneur David Blatt , qui a par exemple décidé d'utiliser Timofey Mozgov, impeccable jusque là, pendant neuf minutes seulement dimanche.
"Cela ne peut pas être des excuses. Ceux qui sont sur le parquet doivent faire leur +job+ et le faire du mieux qu'ils le peuvent. Il faudra assumer les conséquences en cas d'échec", a-t-il prévenu, déterminé, le regard noir.
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