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© AFP/RONALD MARTINEZ
Très attendus, les Cavaliers de LeBron James
doivent s'imposer à domicile face aux Golden State Warriors de Kevin Durant
(photo du match N.2, le 4 juin 2017 à Oakland)
Après deux lourdes et inquiétantes défaites à Oakland face à Golden State, LeBron James est de retour mercredi (21h locales, 1h jeudi GMT) dans son bastion de Cleveland, là où tout a commencé et où il est révéré pour ses exploits et son engagement social.
"Defend the Land": plus que jamais, le credo martelé par "King James" est d'actualité.
Ses Cavaliers, menés deux victoires à zéro par les Warriors, n'ont plus vraiment le choix, même si leur N.23, avec 28,5 points, 13 rebonds et 11 passes par match de la finale, n'a pas grand chose à se reprocher.
"Il faut qu'on défende notre terrain, à commencer par mercredi. Il faut prendre les matches les uns après les autres, les possessions de balle les unes après les autres et nettoyer notre jeu des petites erreurs des matches précédents", a expliqué le quadruple meilleur joueur (MVP) de NBA.
A 32 ans, alors qu'il dispute sa septième finale consécutive, la huitième de sa carrière, James ne panique pas, même si son équipe a été surclassée à deux reprises (113-91, 132-113) par Kevin Durant , Stephen Curry and co.
"Bien sûr, perdre laisse des traces. Quel que soit le moment de l'année, cela fait mal, mais on est dans une série, tout est encore possible", a-t-il insisté, avant les matches N.3 et N.4, mercredi et vendredi à la Q Arena.
- 'Ils nous avaient +éclaté+' -
Comme en 2016, Cleveland a perdu les deux premiers matches de la finale, en Californie, ce qui n'avait pas empêché les Cavaliers de décrocher le premier titre de leur histoire, après 46 années d'échecs répétés (4-3).
Il y a tout juste un an, LeBron James et ses coéquipiers avaient survolé le match N.3 devant leur public 120 à 90 et changé complétement la dynamique de la finale.
"Ils nous avaient +éclaté+, cela leur avait donné confiance, cela avait donné confiance à leur public", s'est rappelé mardi Steve Kerr , l'entraîneur de Golden State.
"Je suis habitué à me retrouver dans des situations difficiles, j'arrive toujours à me reconcentrer et à préparer au mieux mes coéquipiers. On va aller sur le terrain, tout donner devant notre public et il faudra vivre avec le résultat", a promis la superstar de Cleveland.
Depuis ses débuts en NBA en 2003, "The Chosen One" (littéralement l'élu, en anglais) a bâti son palmarès XXL en faisant la loi à domicile: lors de ses trois finales victorieuses (2012 et 2013 avec Miami, 2016 avec Cleveland), il n'a ainsi perdu que deux fois sur son terrain.
- Prix de la citoyenneté -
Son sacre de 2016 l'a, à jamais, installé dans le c?ur des habitants de Cleveland et de l'Ohio: comme il l'avait promis en 2014 à son retour après quatre années et deux titres à Miami, il a vengé toute une région, "The Land", moquée à travers les Etats-Unis par ses échecs sportifs et malmenée par les mutations de l'économie.
Malgré son salaire annuel de 30 millions de dollars et une fortune estimée à 275 millions de dollars, grâce notamment son partenariat à vie avec le géant Nike, James n'a pas oublié Akron, la ville où il a grandi dans un quartier défavorisé.
Il y vit toujours, dans une villa de 19 pièces, et il investit dans la jeunesse de sa ville de naissance en finançant les études universitaires de lycéens et en mettant en place un programme de soutien scolaire, ce qui lui a valu de recevoir le mois dernier le prestigieux Prix de la citoyenneté de la NBA.
"Ce que j'essaie de faire, c'est de laisser ma marque dans l'histoire du basket et de laisser un héritage qui inspirera la prochaine génération de gamins", a-t-il récemment expliqué.
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