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© AFP/EZRA SHAW
LeBron James
défait avec Cleveland par Golden State, à l'issue du match 5 des Finales NBA, le 12 juin 2017 à Oakland
LeBron James a beau avoir affolé les statistiques face à Golden State, la superstar de Cleveland est repartie sans couronne: "King James" a perdu lundi sa cinquième finale NBA, ce qui l'éloigne encore de Michael Jordan pour le titre officieux de meilleur joueur de l'histoire.
La finale 2017, perdu 4-1 contre Golden State, lui a permis de collectionner quelques faits de gloire de plus: record de "triple doubles" en finale devant Magic Johnson, premier joueur de l'histoire avec un "triple double" en moyenne ou encore 3e meilleur marqueur en finale devant Michael Jordan .
Mais c'est une bien piètre consolation pour "The Chosen One" (littéralement l'élu): son palmarès reste en effet bloqué à trois titres de Champion NBA, deux conquis avec Miami en 2012 et 2013, le troisième avec Cleveland en 2016.
Pire, son bilan en finale est désormais largement négatif avec trois titres et cinq défaites, bien loin de celui de Jordan qui a réussi, lui, un sans-faute: six titres en autant de finales avec les Chicago Bulls.
S'il est devenu seulement le septième joueur dans l'histoire à disputer sept finales de suite, il est aussi l'un de ceux à avoir le plus buté sur la dernière marche.
- 'C'est un peu mon destin' -
Seuls Elgin Baylor et Jerry West ont perdu plus de finales que lui, huit chacun avec les Lakers dans les années 1960 face aux Celtics qui faisaient alors la loi sur la NBA.
Même si, à ses yeux, le débat pour définir le meilleur joueur de l'histoire n'est qu'une vulgaire discussion de café du commerce ("C'est génial quand on est chez le coiffeur"), James sait qu'il est condamné à être constamment comparé à Jordan.
Et l'exercice peut difficilement tourner en sa faveur. Parce que Jordan a six chevalières de Champion NBA et cinq trophées de meilleur joueur (MVP) à son palmarès, contre respectivement trois et quatre à James. Parce que "His Airness" est la première mégastar mondiale de la NBA et a fait rentrer le basket dans une autre dimension. Parce qu'enfin, James a eu la malchance de tomber face à deux des meilleures équipes de l'histoire, San Antonio de Tim Duncan et Golden State de Stephen Curry , contre qui il a perdu à chaque fois deux finales (2007 et 2014 contre les Spurs, 2015 et 2017 contre les Warriors).
"C'est un peu mon destin d'affronter des équipes en train d'établir une dynastie. Golden State est la meilleure équipe NBA depuis trois saisons: ils ont réalisé la meilleure saison régulière de l'histoire l'an dernier et ont réussi cette année les meilleurs play-offs de l'histoire", a-t-il souri.
- Reparti de zéro -
Contrairement à Michael Jordan qui a fait toute sa carrière à Chicago, James est reparti plusieurs fois de zéro, en rejoignant Miami en 2010, puis en retournant à Cleveland en 2014.
"Quand je suis arrivé à Miami, on a dû construire quelque chose, on a recruté huit/neufs joueurs. Quand je suis revenu à Cleveland, il a fallu tout reconstruire", a rappelé "LBJ".
L'enfant d'Akron n'a jamais choisi la facilité, à la différence de Kevin Durant qui a quitté l'été dernier d'Oklahoma City pour rejoindre Golden State, sacré champion en 2015.
"Il est arrivé dans une équipe qui savait où elle allait, ce qu'elle voulait, il a juste eu à venir et faire ce qu'on attendait de lui", a-t-il noté.
A 32 ans, "King James", épargné pour l'instant par les blessures, a encore plusieurs belles saisons devant lui et peut se rapprocher de Jordan qui avait 35 ans lorsqu'il a remporté, en 1998, son 6e et dernier titre.
"Je ne sais pas combien de temps j'ai devant moi, je n'ai pas vraiment réfléchi à la question. Je me sens bien (phyiquement), ce que je veux par dessus tout, c'est être en mesure chaque saison de viser le titre", a-t-il confirmé.
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