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Le propriétaire des LA Clippers Donald Sterling a perdu une importante bataille lundi alors qu'un tribunal a donné le feu vert à la vente de son équipe, qu'il tente de bloquer, mais il a encore quelques cordes judiciaires à son arc.
Le juge du tribunal de Los Angeles Michael Levanas a ordonné lundi d'aller de l'avant dans la vente du club de basket-ball à l'ancien dirigeant de Microsoft Steve Ballmer pour deux milliards de dollars à l'issue de trois semaines d'un procès qui opposait Donald Sterling à son épouse Shelley.
Mme Sterling, séparée mais pas divorcée de son mari, avait négocié la vente au nom de leur holding familiale pour ce montant record pour une équipe de basket-ball.
Donald Sterling, radié à vie de la NBA, la fédération américaine de basket-ball, pour avoir proféré en avril des propos racistes enregistrés à son insu par sa petite amie, avait d'abord donné son accord à la vente avant de se rétracter brusquement fin mai.
Il essaie depuis de gagner du temps jusqu'au 15 août, date à laquelle la vente doit être finalisée sous peine d'être remise en cause.
Il a ainsi déposé une seconde plainte la semaine dernière contre Shelley, la NBA et son patron Adam Silver en arguant que tous trois l'ont trompé et lésé.
Le procès qui s'est achevé lundi tournait autour de la validité de l'éviction de Donald Sterling de tête de la holding familiale propriétaire des Clippers, à la suite de deux expertises médicales qui l'ont diagnostiqué atteint de la maladie d'Alzheimer.
Ses avocats affirment que les expertises médicales ont été faites par des médecins qui n'étaient pas neutres et faisaient partie d'un complot pour le forcer à vendre son équipe.
M. Levanas, lors d'une longue lecture de sa décision, n'a trouvé "aucune preuve d'un complot secret" pour faire évincer M. Sterling en le faisant passer pour dément et a estimé que le témoignage de Mme Sterling avait été convaincant quand elle affirmait qu'elle n'avait en tête que le bien-être de son mari.
Il a estimé que M. Sterling a participé "de son plein gré" aux expertises médicales et qu'il avait "approuvé" la vente des Clippers avant de faire volte-face.
Il a en revanche affirmé que de mettre en danger la vente Clippers à Steve Ballmer pour 2 milliards de dollars se traduirait par "un dommage massif" pour la holding familiale de M. et Mme Sterling, et leurs enfants.
A l'issue du verdict, Shelley Sterling a versé quelques larmes d'émotion et affirmé devant les journalistes que la vente des Clippers était "la meilleure décision possible pour la ville (de Los Angeles), pour la fédération et pour ma famille", ajoutant que Steve Ballmer serait "le meilleur propriétaire possible" pour l'équipe.
- Jouer la montre -
Vêtue d'une chemise noire à pois blancs, souriant derrière ses lunettes de soleil, elle a admis que les derniers mois avaient été "très très difficiles" pour elle.
Elle a dit espérer que son époux abandonnerait la seconde plainte déposée la semaine dernière, promettant que son mari et elle avaient "toujours de l'amour l'un pour l'autre".
Son principal avocat Pierce O'Donnell a, lui, dit espérer que M. Sterling ne cherche pas à "jouer la montre indéfiniment".
Le camps Sterling n'a pourtant pas l'air décidé à enterrer la hache de guerre.
Le principal avocat, Max Blecher, a pour sa part affirmé après l'audience que, "si nous sommes autorisés à faire appel, nous avons bon espoir que la décision du juge ne tiendra pas". Son autre avocat Bobby Samini a dit qu'il avait informé Donald Sterling du verdict et que celui-ci avait réagi "très calmement" en lui disant que "ce n'est pas fini. Selon M. Samini, M. Sterling n'a aucune intention d'abandonner sa deuxième plainte.
De son côté, un porte-parole de la NBA s'est dit "satisfait de voir que le tribunal a confirmé le droit de Shelly Sterling de vendre les LA Clippers", ajoutant espérer voir la vente "finalisée aussi vite que possible".
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