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Les Indiana Pacers ont retrouvé leur puissance et efficacité au bon moment, pour étourdir Miami 107 à 96 lors du match N.1 de la finale de la conférence Est, dimanche.
Leurs supporteurs, leur président Larry Bird en tête, commençaient à désespérer: depuis février, les Pacers n'étaient plus que l'ombre de l'équipe qui avait écrasé jusque là la NBA.
Les 1er et 2e tours des play-offs avec deux qualifications laborieuses (4-3 contre Atlanta, 4-2 contre Washington) et un bilan négatif à domicile (3 victoires pour 4 défaites) où ils ont longtemps été impériaux, n'incitaient guère à l'optimisme avant d'affronter Miami, mais les joueurs de Frank Vogel n'ont fait aucun complexe face au double tenant du titre qu'ils ont dominé du début à la fin de ce match N.1.
Alors que les rumeurs faisaient état d'une équipe au bord de l'implosion, minée par les mésententes, les Pacers ont réussi leur prestation collective la plus aboutie depuis des mois.
Les cinq titulaires ont inscrits au moins dix points, emmenés par Paul George (24 pts), David West et Roy Hibbert (19 pts chacun).
Les Pacers ont dominé le Heat dans tous les secteurs de jeu, particulièrement en termes de rebonds (38 à 29) et de réussite à trois points (42,1% contre 26,1%).
Le Heat a pu s'appuyer une fois encore sur LeBron James (25 pts), bien épaulé par Dwyane Wade (27 pts), mais Chris Bosh , le 3e membre du "Big Three", est passé à côté de son match (9 pts, 4 sur 12 aux tirs).
- Pas d'euphorie -
Plus inquiétant pour Erik Spoelstra, en l'absence de Greg Oden, ni Shane Battier ni Udonis Haslem n'ont trouvé la solution face à la taille et la puissance de Hibbert.
Les Pacers refusent toutefois de se laisser embarquer par l'euphorie ambiante.
"C'est juste un bon début de série, il faudra être aussi concentré et investi lors du match N.2. Tout le monde dans l'équipe est conscient qu'un match ne suffit pas garantir un billet pour la finale", a souligné Frank Vogel.
Le Heat n'a pas pour coutume de perdre les matches N.1 en play-offs et lorsque cela lui arrive, sa réaction est immédiate et sans pitié: depuis 2010, ils ont perdu le premier match quatre fois et se sont toujours qualifiés, dont deux fois sur le score sans appel de 4 victoires à une.
"Les Pacers ont gagné à la maison, rien de bien grave n'est encore arrivé. C'est clair qu'il faudra qu'on joue beaucoup mieux surtout sur le plan défensif", a prévenu Dwyane Wade .
En 2013, les deux équipes s'étaient déjà affrontées à ce stade de la compétition et Miami avait remporté son billet pour la finale NBA au terme de sept matches très serrés.
Le 2e match, toujours à Indianapolis, est programmé mardi et s'annonce explosif entre deux équipes qui ne cachent pas leur inimitié.
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