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© AFP/RONALD MARTINEZ
La star de Golden State Stephen Curry
lors du match N.4 de la finale NBA, le 9 juin 2017 à Cleveland
Après sa déroute à Cleveland (137-116) vendredi, Golden State peut empocher le titre NBA dans sa salle lundi: en 2016, dans la même situation, les Warriors s'étaient inclinés à Oakland et ne s'en étaient pas remis, mais ils sont persuadés qu'il en sera autrement cette fois.
"La saison dernière est la saison dernière, cette saison est cette saison": quelques minutes seulement après la fin d'un match N.4 à sens unique où ses joueurs ont été martyrisés par les champions en titre, Steve Kerr s'est vite employé à exorciser le souvenir cuisant de la finale 2016.
Comme cette année, les Warriors étaient en position a priori idéale: ils menaient trois victoires à une et disposaient de trois "balles de titre", dont deux à domicile.
Mais ils avaient perdu les trois derniers matches, laissant LeBron James et ses Cavaliers soulever le trophée de champion.
Un affront qu'ils n'ont toujours pas oublié un an après: "Cela serait tellement fort pour nous de se racheter après ce qu'il s'est passé la saison dernière", a admis la semaine dernière Stephen Curry .
- Green suspendu en 2016 -
Le meneur est justement l'un de ceux qui, aux yeux de Steve Kerr , peuvent cette fois faire pencher la balance en faveur de Golden State, dès le match N.5.
"Il est en bien meilleure santé qu'il y a un an, il est plus fort, plus rapide, plus déterminé aussi", a insisté l'entraîneur de Golden State, en référence à l'usure physique et mentale lors des play-offs 2016 de sa star qui s'était, en plus, blessée à un genou lors du 1er tour.
Même s'il a vécu un match N.4 cauchemardesque (14 pts, 4 sur 13 au tir), Curry tourne à une moyenne de 25 points par match depuis le début de la finale.
Kerr attend aussi beaucoup de Draymond Green, l'ailier fort qui était suspendu pour le match N.5 de la finale 2016 après une altercation avec LeBron James .
La semaine dernière, Green est revenu sur cette absence: "C'est probablement la chose la plus difficile que j'ai vécue dans ma vie. Si j'avais joué, c'est clair qu'on gagnait ce match", a-t-il estimé.
- "En bonne position" -
S'il a gagné en maturité en un an, Green, très précieux dans la raquette avec ses 11,3 points et 9,8 rebonds par match de la finale, a encore montré lors du match N.4 des signes de nervosité qui lui ont valu une faute technique.
"On ne se refait pas vraiment, mais je peux vous assurer que cela va passer différemment cette fois. On sait ce qu'on doit faire, il va falloir frapper fort d'entrée", a prévenu le N.23 de Golden State, très remonté.
"On est dans une bonne position: à nous d'en profiter et de faire jouer l'avantage de disputer le prochain match à domicile", a résumé Kerr.
L'entraîneur de Golden State a une ultime raison d'être optimiste, sa recrue-star Kevin Durant enchaîne les prestations de haute-volée avec 34,3 points par match de la finale.
Il n'a pas connu le traumatisme de la finale 2016, mais sait ce que perdre une finale, en 2012 avec Oklahoma City face à Miami et LeBron James (4-1), veut dire: "Une défaite peut changer la dynamique d'une finale, mais on parle très peu entre nous de la finale 2016. Notre but depuis le premier jour a tout simplement été de donner le meilleur de nous-mêmes", a-t-il insisté, confiant.
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