Happy Birthday : |
© AFP/Jason Miller
Stephen Curry
, Zaza Pachulia et Kevin Durant
ont permis à Golden State de dominer Cleveland dans sa salle, le 7 juin 2017 à Cleveland
Pour la première fois dans la finale 2017, Cleveland a justifié son statut de champion en titre mercredi devant son public, mais cela n'a pas suffi à déstabiliser Golden State, vainqueur sur le fil 118 à 113 et tout proche d'un deuxième sacre en trois ans.
De colère, LeBron James fait rebondir le ballon de toutes ses forces: il reste pourtant encore une trentaine de secondes à jouer dans ce match N.3, mais la superstar de Cleveland a compris.
Ses Cavaliers ont laissé passer leur chance: alors qu'ils menaient de six points (113-107) à trois minutes de la sirène, ils ont craqué, physiquement et mentalement, face à Kevin Durant (31 pts) et Stephen Curry (26 pts), les deux stars de Golden State qui ont marqué les onze derniers points de la rencontre.
Grâce à ce duo offensif, Golden State mène trois victoires à zéro et a enchaîné une quinzième victoire de suite depuis le début des play-offs, du jamais-vu en NBA ni dans aucun des trois grands championnats professionnels nord-américains (baseball, hockey sur glace, football américain).
© AFP/Jason Miller
Kevin Durant
a de nouveau été un grand artisan de la troisième victoire de Golden State face à Cleveland, le 7 juin 2017
Les Warriors n'ont plus besoin que d'un succès pour empocher un cinquième titre et prendre leur revanche sur les Cavaliers qui les avaient détrônés il y a un an au terme d'une finale au scénario improbable (4-3).
- Irving se réveille -
Mais mercredi, Golden State est revenu de loin et a souffert face à LeBron James (39 pts) et Kyrie Irving (38 pts). Lors des deux précédents matches qu'ils avaient dominés (113-91, 132-113), les Warriors avaient fait la différence dans le 3e quart-temps.
© AFP/RONALD MARTINEZ
LeBron James
n'a pas pu éviter la défaite à domicile des Cavaliers, le 7 juin 2017 à Cleveland
Cette période a cette fois failli leur être funeste: revenus des vestiaires avec six points d'avance, ils ont rapidement dilapidé leur avantage et ont laissé Cleveland prendre ses aises.
Le responsable de ce retournement de situation s'appelle Kyrie Irving : relativement discret jusque là, le meneur des Cavaliers s'est réveillé et a réussi un festival avec 16 points durant le 3e quart-temps.
Irving, décisif lors du match N.7 de la finale 2016 qui avait offert à Cleveland le premier titre de son histoire, a enchaîné les paniers spectaculaires et usé la défense de Golden State.
Et comme LeBron James a encore réussi un match phénoménal (39 pts, 15 sur 27 au tir, 11 rebonds, 9 passes décisives), Golden State s'est retrouvé au bord du KO.
Mais la franchise d'Oakland a des ressources: elle dispose d'un potentiel offensif sans équivalent dans le Championnat actuel et peut-être dans l'histoire.
Klay Thompson a fait souffrir les Cavaliers en première période avec ses 16 points et les Warriors ont marqué un total de 12 paniers à trois points avant la pause.
Ils ont ensuite laissé passer l'orage, avant que Curry et Durant, auteur d'un panier à trois points capital à 45 secondes de la fin, ne reprennent l'ascendant.
- 'Situation compliquée' -
"C'est probablement l'équipe qui a la plus grosse puissance de feu que j'ai jamais affrontée dans ma carrière", a constaté LeBron James .
"Même quand vous jouez bien, il faut jouer super, super bien pour les battre", a-t-il poursuivi.
"Notre situation est désormais compliquée, on va regarder la vidéo et voir ce qu'on a mal fait, mais la grosse différence dans le final, c'est qu'ils ont réussi leurs tirs et qu'on a raté les nôtres", a-t-il analysé, visiblement touché au moral.
Même si le match N.4, dès vendredi, a de nouveau lieu à Cleveland, ses Cavaliers sont en effet au bord du gouffre: jamais une équipe menée trois victoires à zéro n'a réussi à renverser une finale NBA en sa faveur.
"Je ne rentre pas dans ce genre de débat, je prends les matches les uns après les autres", a balayé le triple Champion NBA qui dispute sa septième finale consécutive, la huitième de sa carrière.
Golden State, habitué depuis trois saisons à collectionner les records, peut de son côté devenir la première équipe de l'histoire à réussir des play-offs parfaits, avec seize victoires et aucune défaite.
"Tout ce qu'on veut, c'est arriver à 16 victoires (synonymes de titre, NDLR), peu importe comment on y arrive, mais pourquoi ne pas y parvenir dès vendredi", a espéré Curry.
The document has moved here.