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© AFP/Sean M. Haffey
Le pivot français d'Utah Jazz Rudy Gobert face aux Clippers, le 30 avril 2017 à Los Angeles
Sa découverte des play-offs NBA a été un peu douloureuse, mais le pivot français d'Utah Jazz Rudy Gobert espère en avoir fini avec la malchance et les pépins physiques pour défier l'ogre Golden State, à partir de mardi lors du 2e tour.
Cela avait (mal) débuté par une entorse du genou gauche, après seulement 17 secondes de jeu lors du premier match contre les Los Angeles Clippers le 15 avril.
De retour après avoir manqué les manches N.2 et N.3, Gobert a connu un peu de répit et beaucoup d'efficacité lors des matches N.4 (15 points, 13 rebonds) et N.5 (11 pts, 11 rbds), avant de se tordre la cheville droite durant la rencontre suivante.
Pour couronner le tout, il a été victime d'arbitres très zélés - trois fautes personnelles en cinq minutes, exclusion après sa 6e faute - qui ont limité son temps de jeu (13 min) et son rendement (1 point, 4 rebonds) dans le septième et dernier match dimanche au Staples Center.
Conséquence, il est resté à bonne distance de ses statistiques de la saison régulière (10,3 points par match contre 14, 8,3 rebonds contre 12,8, 1,5 contre contre 2,6), mais cela n'a pas empêché le Jazz d'éliminer les Clippers de Chris Paul .
"Ce n'était pas évident, c'est vrai, il y a eu des hauts et des bas dans cette série", sourit le pivot d'Utah, devenu cette saison à 24 ans l'un des leaders de la franchise de Salt Lake City.
Du coup, il ne s'attarde pas longtemps sur son cas personnel: "Toute l'année, on a eu des choses comme ça, ce groupe sait répondre à l'adversité", relève-t-il.
"On a réussi beaucoup de premières comme nous l'a rappelé notre coach, cela doit nous donner de la confiance", insiste l'international français qui porte le maillot d'Utah depuis 2013.
- 'Du répondant' -
Sous la conduite de Gobert, de Gordon Hayward ou encore de l'inusable Joe Johnson, Utah a atteint le 2e tour des play-offs pour la première fois depuis 2010 et a remporté un match N.7 pour la première fois depuis 2007.
"On est encore un peu tendre au niveau des résultats et de l'expérience, mais ce groupe a montré qu'il avait du répondant", apprécie son entraîneur Quin Snyder.
Mais il va leur falloir hausser encore leur niveau pour faire dérailler Golden State, sacré champion en 2015, battu en finale en 2016 et meilleure équipe de NBA pour la troisième saison régulière consécutive.
"C'est la meilleure équipe du monde", admet Gobert qui aura un rôle clef face aux stars de Golden State, Stephen Curry , Kevin Durant et Klay Thompson.
Avec sa taille, sa présence et sa rapidité dans la raquette, il peut exposer l'une des rares faiblesses des Warriors: "Il va juste falloir que je fasse ce que j'ai fait durant toute la saison, en attaque comme en défense", avance celui qui est devenu fin octobre le sportif français le mieux payé avec son contrat de 102 millions de dollars (93 M EUR) sur quatre ans.
Gobert, qui convoite aussi le titre de meilleur défenseur de NBA, ne part battu d'avance: "Notre objectif ultime, c'est le titre de champion", rappelle-t-il.
Son compatriote Boris Diaw , sacré Champion NBA en 2014 avec San Antonio et auteur de 10 points en 17 minutes dimanche, est lui aussi ambitieux: "L'objectif de la saison était d'aller en play-offs, maintenant qu'on a passé le 1er tour, on veut aller le plus loin possible".
"Contre les Warriors, il va falloir jouer à fond pour leur +prendre+ un match, une chose est sûre, on va faire de notre mieux", promet-il.
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