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© AFP/Frederic J. Brown
Tony Parker
(c) des San Antonio Spurs essaie de passer Dwayne Wade et Mario Chalmers de Miami Heat le 16 juin 2013 à San Antonio
San Antonio n'est plus qu'à une victoire du titre de Champion NBA après son important succès hier soir à domicile face à Miami (114-104) lors du cinquième match de la finale, où Manu Ginobili a joué les catalyseurs et Tony Parker les finisseurs.
Les Spurs ont désormais deux occasions d'être sacrés mais il faudra le faire en Floride, où auront lieu le match 6 mardi et l'éventuel match 7 jeudi.
Dans une série où personne n'a gagné deux matches d'affilée, Miami a impérativement besoin de ces deux victoires pour conserver son titre.
Les statistiques donnent désormais à San Antonio 74% de chance de s'offrir une bague de champion: dans le format actuel de la finale, le vainqueur du match 5 lorsque les équipes étaient à égalité 2-2 a été sacré 20 fois sur 27.
Ginobili était attendu au tournant après avoir été l'ombre de lui-même lors des quatre premiers matches et l'Argentin a répondu présent avec brio: son "double double" (24 pts, 10 passes) a pesé lourd dans le succès des Spurs, qui mènent 3 victoires à 2 dans cette série au meilleur des sept matches.
"Manu a joué son meilleur match depuis un moment, ça nous a bien aidés", a dit l'entraîneur Gregg Popovich , qui a tenté un coup de poker en titularisant son Argentin de 35 ans pour la première fois depuis un an.
© AFP/Kevin C. Cox
Manu Ginobili
(c) des San Antonio Spurs est prêt à marquer le 16 juin 2013 contre Miami, à San Antonio
"On avait besoin d'un gros match comme ça de la part de Manu", a déclaré Parker (26 points, 5 passes), meilleur marqueur d'un match que les Spurs ont mené de bout en bout grâce aussi à Tim Duncan (17 pts, 12 rbds).
Ginobili, pointé du doigt pour son faible rendement offensif en finale (7,5 points à 37,5% de réussite et 3 passes de moyenne avant le match 5), a eu son nom scandé par les 18.000 spectateurs quand il a été la clé de voûte avec 9 pts et 1 passe du 19-1 qui a remis le Heat à bonne distance à dix minutes de la fin après que ces derniers furent revenus à un point (75-74).
"Menace offensive"
"Je n'avais pas marqué 24 points de toute la saison, a souligné Ginobili. J'ai bien passé mais quand l'équipe shoote à 60%, c'est plus facile. J'avais besoin de sentir que je pouvais être une menace offensive, ça fait du bien."
Tony Parker a lui eu droit à des chants de "MVP, MVP" (ndlr: most valuable player, meilleur joueur de la saison) sur la ligne des lancers francs en fin de rencontre. Nullement gêné par la petite élongation qu'il s'est faite au match 3, le feu follet français a fini meilleur marqueur de la rencontre (26 points) en agressant constamment Miami par ses pénétrations près du panier (10 sur 14 aux tirs). Le Français a délivré 5 passes décisives alors que son compatriote Boris Diaw (1 pt, 4 rebonds, 3 passes) a encore effectué une bonne sortie, avec de bons passage défensifs sur LeBron James .
James, quadruple MVP de NBA, a compilé 25 points (mais à seulement 8 sur 22 aux tirs), 8 passes, 6 rebonds et 4 interceptions alors que Dwyane Wade a également enregistré 25 points, ajoutant 10 passes, 4 rebonds et 2 contres.
L'autre héros du match pour les Spurs a été l'arrière Danny Green, auteur de 24 points. En rentrant 6 paniers à trois points (sur 10), il a porté le record du nombre de paniers longue distance marqué dans une finale à 25, battant les 22 unités de Ray Allen en 2008 avec Boston contre Los Angeles.
Green, un joueur de 26 ans +coupé+ à trois reprises dans sa carrière NBA (dont deux fois par les Spurs), est le meilleur marqueur de San Antonio en finale. Il continue de profiter des largesses de la défense de Miami, qui le laisse parfois seul pour se concentrer sur Parker, Duncan et Ginobili.
"Je me sens béni en ce moment, les Dieux du basket sont avec moi", a confié Green, qui affiche 61% de réussite à longue distance en finale.
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