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© AFP/Kevin C. Cox
Tony Parker
, suivi par Boris Diaw
et Kawhi Leonard, en finale de la Conférence ouest, le 27 mai 2013, à Memphis
Il va être question de dynasties à partir de jeudi en finale NBA entre Miami, le club champion en titre qui joue sa troisième finale consécutive, et San Antonio, une franchise qui n'a perdu aucune des quatre finales qu'elle a disputées depuis 1999.
Il va également être question de "Big Three". Dix ans après le premier de leurs trois titres ensemble pour San Antonio, Tim Duncan , l'Argentin Manu Ginobili et le Français Tony Parker sont toujours au firmament de la NBA malgré leurs jambes de trentenaires. Trois ans après leur association, LeBron James , Dwyane Wade et Chris Bosh jouent eux leur troisième finale ensemble.
Pour James, la confrontation aura un goût de revanche six ans après que le triumvirat des Spurs eut gâché sa première apparition en finale, en 2007, quand San Antonio avait balayé son équipe de Cleveland 4 victoires à 0.
Parker avait alors été désigné meilleur joueur (MVP) de la finale, une première pour un Européen. Le meneur de jeu a encore pris de l'envergure depuis six ans et il est devenu une arme létale des Spurs, désormais aussi dangereux avec ses pénétrations balle en main qu'avec son shoot en extension à longue ou mi-distance, ce qu'il n'avait pas encore à son répertoire en 2007.
"C'est un honneur de voir que mes équipiers et le coach ( Gregg Popovich , NDLR) me font une confiance aveugle, ça me donne envie de me dépasser", assure le Français.
© AFP/AFP
Présentation de la finale NBA entre San Antonio - Miami
Depuis cette finale 2007, James aussi a beaucoup évolué. Nommé quatre fois MVP de la Ligue lors de ces cinq dernières saisons, il a rejoint la Floride en 2010 pour s'allier avec Wade et Bosh afin de ne plus être un "King" sans couronne.
Après un deuxième échec en finale face à Dallas en 2011, le couronnement a eu lieu en 2012 face à Oklahoma City (4-1). Un sacre qui n'a pas rassasié James, reparti à l'assaut du titre avec un appétit d'ogre (26,8 pts à 56,5% de réussite, 8 rebonds et 7,3 passes en saison régulière) qui s'est affirmé en play-offs.
"Plus des jeunots"
"Cette équipe de Cleveland était très jeune et nous avions affronté une équipe expérimentée et bien coachée qui avait exploité tout ce qu'on ne faisait pas bien, assure James. Mais notre équipe actuelle à Miami a de l'expérience, c'est notre troisième finale. Nous ne sommes plus des jeunots."
"Et sur un plan personnel, je suis un bien meilleur joueur. Je suis 20, 40, 50 fois meilleur que lors de la finale 2007", souligne-t-il.
"San Antonio est une sacrée équipe et un type de jeu que nous n'avons pas encore rencontré", juge de son côté Dwyane Wade . "Il va falloir s'ajuster."
© AFP/Mike Ehrmann
LeBron James
, après avoir remporté la finale de la Conférence est contre Indiana, le 3 juin 2013 à Miami
Pendant que James portait Miami, Wade et Bosh ont connu de grosses baisses de régime durant les play-offs et doivent retrouver leur meilleur niveau.
"Mais c'est Miami le champion en titre et c'est Miami la meilleure équipe de la saison régulière", remarque Duncan, MVP des finales 1999, 2001 et 2003.
Le Heat a en effet enregistré 66 victoires et 16 défaites cette saison (58v-24d pour les Spurs), dont une série quasi historique de 27 succès de rang.
En play-offs à l'Est, Miami a écarté Milwaukee (4-0) puis Chicago (4-1) avant de devoir s'employer face à Indiana (4-3), qui n'a lâché prise que lundi.
A l'Ouest, San Antonio a éliminé les Los Angeles Lakers (4-0), Golden State (4-2) et Memphis (4-0) et, depuis, a eu dix jours pour reposer les veilles jambes de Duncan (37 ans) et Ginobili (35 ans).
"Miami sera peut-être un peu plus dans le rythme que nous et j'espère qu'on ne sera +rouillé+ que durant le premier quart temps", explique Parker.
Comme les deux équipes avaient joué au poker menteur en saison régulière (Duncan, Parker et Ginobili au repos à Miami, James et Wade au repos à San Antonio), le bilan de Miami (deux victoires en deux matches) ne signifie rien.
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