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L'issue de la finale NBA 2016 entre Golden State et Cleveland, avant le match N.6 jeudi (21h00 locales, vendredi 03h00 françaises), n'est pas seulement entre les mains des stars Stephen Curry et LeBron James , mais aussi entre celles des bien moins connus Draymond Green et Kyrie Irving .
Le premier, suspendu après une altercation avec "King James" trois jours plus tôt, était le grand absent du match N.5 lundi perdu par Golden State (112-97), le second a privé avec ses 41 points d'un couronnement à domicile les Warriors qui ont toujours l'ascendant, trois victoires à deux.
. DRAYMOND GREEN, DES VERTES ET DES PAS MURES
C'est peu dire que Draymond Green ne laisse personne indifférent: l'ailier fort de Golden State est considéré comme l'un des meilleurs défenseurs de NBA, mais aussi l'une de ces grandes gueules adeptes du "trash talking" et des provocations, détestées (parfois) par ses adversaires et (souvent) de leurs supporteurs.
A 26 ans, malgré le titre NBA conquis avec Golden State en 2015, sa sélection pour le All Star Game en février dernier ou encore un compte en banque très bien garni, Green reste ce gamin bien en chair et en colère en qui personne ne croyait vraiment.
Il est ainsi capable de réciter par coeur le nom des 34 joueurs qui ont été choisis avant lui lors de la Draft 2012, avant que Golden State ne parie sur lui.
Son entraîneur à l'université du Michigan, le très respecté Tom Izzo, se souvient de longues et animées discussions pour calmer l'impétueux et impatient Green qui n'hésitait pas à le contredire pendant les temps-morts: "C'était parfois comme dans une zone de guerre avec lui", a-t-il confié à Sports Illustrated.
Green (2,01 m, 104 kg) n'a peur de personne, pas même de LeBron James : leur duel très musclé a atteint son paroxysme lors du match N.4 durant lequel les deux joueurs, amis dans la vie jusque là, se sont insultés et écharpés. Bousculé, Green s'est vengé en donnant un coup dans le bas-ventre de "King James", ce qui lui a valu une suspension automatique d'un match.
Sans lui, Golden State a bu la tasse: plus que ses statistiques (15 pts et 9,7 rbds par match des play-offs), ce qui a fait défaut aux champions en titre, c'est son agressivité, physique et mentale.
"C'est quelqu'un, comme tout le monde le sait, qui parle beaucoup sur le terrain et en dehors, c'est notre leader en défense, il voit beaucoup de choses", a résumé Curry.
Pour son retour jeudi à Cleveland, Green, revanchard et remonté, pourrait faire des étincelles.
. Kyrie Irving , LE CALME ET LA TEMPETE
LeBron James ne tarit pas d'éloges sur celui qu'il appelle affectueusement le "gamin": "Il est très spécial, ce qu'il a fait (lundi) est probablement l'une des plus belles prestations que j'ai vue dans un match. Pendant 48 minutes, il est resté calme et a enchaîné les paniers", a admiré la star de Cleveland.
Un an après la finale 2015 qui opposait déjà Golden State à Cleveland qu'il avait quittée sur blessure à un genou dès le match N.1, Irving, 24 ans, fait cette fois sentir sa présence.
Lundi il a enchaîné un troisième match consécutif à plus de 30 points, une impressionnante série bienvenue pour LeBron James qui n'avait jamais reçu un tel soutien d'un partenaire dans une finale.
Né en Australie où son père avait immigré pour jouer au basket, Irving a perdu sa mère à l'âge de quatre ans, deux ans après leur retour aux Etats-Unis.
Contrairement à Draymond Green, le meneur de Cleveland (1,91 m, 88 kg) était programmé pour réussir et gagner: premier choix de la Draft 2011 et élu meilleur rookie de la saison 2012, il est dans le temps pour devenir une star de la NBA et une légende à Cleveland s'il offre le titre tant attendu aux Cavaliers.
"Nous ne sommes pas encore satisfaits, on peut encore mieux joué", a-t-il prévenu, toujours très placide.
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