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© AFP/Thearon W. Henderson
Draymond Green, le N.23 des Golden State Warriors au cours du match face aux Cleveland Cavaliers, match N.2 des finales NBA, le 4 juin 2017 à Oakland en Californier (USA)
Draymond Green en est certain: suspendu pour le match N.5 de la finale 2016, il a coûté le titre à Golden State. Un an plus tard, alors que son équipe est bien engagée pour remporter la finale NBA, il assure cette fois avoir trouvé la sérénité.
Dans le cinq majeur de Golden State qui a dominé les deux premiers matches de la finale 2017, il n'est pas le plus talentueux, le plus impressionnant physiquement ou le plus spectaculaire, mais Green, sélectionné au 2e tour de la Draft 2012 en 35e position, est indispensable.
L'ailier fort est la grande gueule des Warriors, le capitaine de route, le joueur à tout faire, le leader émotionnel qui se laisse parfois déborder par ses... émotions.
Lors du match N.4 de la finale 2016, déjà contre les Cavaliers de LeBron James , Green percute la superstar de Cleveland et se retrouve au sol.
Alors que Green tente de se relever, "King James" l'enjambe, un geste irrespectueux selon l'ailier de Golden State qui, furieux, repousse violemment son adversaire et écope d'une faute antisportive.
Comme il s'agissait de sa quatrième faute antisportive depuis le début des play-offs, il a écopé d'une suspension automatique d'un match et a changé complétement la dynamique de la finale.
Golden State qui menait trois victoires à une, a perdu les trois derniers matches, dont le N.5 à domicile disputé sans Green (112-97).
"C'est probablement la chose la plus difficile que j'ai vécue dans ma vie. Si j'avais joué, c'est clair qu'on gagnait le match N.5. J'ai le sentiment que tout est de ma faute, complétement de ma faute", a expliqué le N.23 des Warriors dans un documentaire diffusé le week-end dernier par la chaîne de télévision ESPN.
- 'Ce n'est que du basket' -
Même s'il estime qu'il "n'a pas du tout mal agi", Green est certain qu'un tel "pétage de plomb" ne se reproduira pas.
"Ce n'est pas en jouant en flirtant avec les limites que je vais gagner le titre de Champion NBA", a av A.C. Green dimanche après la nette victoire des Warriors à domicile dans le match N.2 (132-113).
"Je crois que je suis plutôt quelqu'un d'intelligent, j'ai appris la leçon, je suis allé trop loin avant, on peut m'avoir une fois, pas deux", a-t-il assuré.
Alors que la finale 2017 se déplace à Cleveland pour les deux prochains matches, mercredi et vendredi, Green, 27 ans, s'attend à ce que les Cavaliers le provoquent et tentent de lui faire perdre son calme.
Mais l'intéressé a mûri et, surtout, son rôle a beaucoup évolué depuis l'arrivée l'été dernier de Kevin Durant .
Green est beaucoup moins exposé, dans son rôle de gros bras, et Cleveland ne peut se concentrer uniquement sur lui, tant le potentiel offensif des Warriors est impressionnant avec Durant, Stephen Curry et Klay Thompson.
Ce qui ne veut pas dire qu'il a arrêté de chambrer ses coéquipiers et de provoquer ses adversaires avec son "trash-talking".
"Quand on a des coéquipiers excellents comme les miens, qui me permettent d'utiliser mes émotions et de leur dire ce que je pense, tout est facile", a av A.C. Green qui tourne à des moyennes de 13,4 points, 6,6 rebonds et 6,7 passes décisives par match des play-offs 2017.
"Ce n'est que du basket", a-t-il conclu, comme pour confirmer son changement de perspectives en un an.
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