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© AFP/STREETER LECKA
Le Français Nicolas Batum
lors d'un match avec Charlotte face aux Los Angeles Clippers, le 11 février 2017 à Charlotte
Les Charlotte Hornets ont dégringolé en 2017: quatrièmes de la conférence Est fin décembre, Nicolas Batum et ses coéquipiers sont désormais 11es, mais l'ailier français croit toujours son équipe capable de disputer les play-offs.
Les Hornets (littéralement les frelons) ont failli réserver une douloureuse surprise aux Clippers dimanche devant leur public du Staples Center.
Ils ont malmené la franchise californienne, 5e de la conférence Ouest, qui s'est sortie finalement d'affaires en prolongation (124-121) grâce aux 43 points de Blake Griffin.
Mais s'ils sont tombés avec les honneurs, les Hornets, propriétés du légendaire Michael Jordan , cachaient difficilement leur déception.
"C'est rageant, c'est frustrant. On perd beaucoup de matches de quelques points, on prend rarement des grandes +murges+ de quinze/vingt points. On est dedans à chaque fois, mais cela se joue à des petits détails en fin de match", analyse Batum.
L'ailier, devenu cet été à 28 ans le sportif français le mieux payé avec un salaire annuel de 20,8 millions de dollars (19,6 millions d'euros), s'est pourtant démené et a fini la rencontre avec 31 points, son record personnel d'une saison où ses statistiques (15,3 pts, 7 rbds et 5,9 passes par match) n'ont jamais été aussi bonnes depuis ses débuts NBA en 2008.
"C'est totalement secondaire pour moi, je fais juste mon boulot d'+all-round player+ (joueur complet, ndlr) pour le bien de l'équipe, je fais ce qu'on me demande de faire", balaye Batum qui dispute sa deuxième saison à Charlotte après sept premières saisons passées à Portland.
- Six pour une place en play-offs -
Depuis le début de l'année 2017, les Hornets ont perdu 19 de leurs 25 matches avec des catastrophiques passages à vide, comme ces sept défaites de suite entre fin janvier et début février ou encore ces douze revers consécutifs à l'extérieur avant de battre Sacramento (99-85) dans sa salle la semaine dernière.
"Il faut encore qu'on arrive à enchaîner les semaines où on joue à notre meilleur niveau, que ce soit chez nous ou à l'extérieur", admet l'entraîneur Steven Clifford.
"Il faut dire aussi que nous ne sommes pas épargnés par les blessures: nos pivots sont tous blessés et cela nous coûte cher", rappelle-t-il.
Sans la présence dans la raquette de Code Zeller, blessé à une cuisse depuis le 24 janvier, et Miles Plumlee, touché à un mollet depuis mi-février, le jeu offensif de Charlotte articulé autour de Batum et de Kemba Walker a perdu sa fluidité et son efficacité dans les pick and rolls.
"Toutes les équipes connaissent des blessures dans une saison NBA, mais nous, on a des blessures sur le même poste, avec nos +grands+", relève Batum.
"On ne baisse pas la tête, on n'abandonne pas, car on sait qu'on peut faire mieux. Quand tout le monde a été en bonne santé, on était dans le top 5", poursuit le joueur passé par Caen et Le Mans.
La saison dernière, Charlotte, revigoré par l'arrivée de Batum, avait été éliminé au 1er tour des play-offs par Miami (4-3), non sans avoir décroché ses premières victoires en play-offs... depuis 2002.
Les Hornets ne sont actuellement qu'à trois victoires de la 8e place, la dernière qualificative pour les play-offs, convoitée par un total de six équipes.
"On y croit toujours, il y pas mal d'équipes dans le même bateau, il reste 25 matches, il peut encore se passer beaucoup de choses, insiste Batum. Mais on n'a plus vraiment le choix, il va falloir que Charlotte joue très, très bien".
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