Happy Birthday : |
© AFP/Mike Ehrmann
Le Français Nicolas Batum
des Charlotte Hornets face au Miami Heat, le 17 mars 2016 à Miami
Tony Parker est toujours incontournable à San Antonio, mais le quadruple Champion NBA n'est plus le leader incontesté du contingent français en NBA avec les montées en puissance de Nicolas Batum à Charlotte, de Rudy Gobert à Utah et d' Evan Fournier à Orlando.
Les onze "Frenchies" de NBA (par ordre alphabétique) :
. Alexis Ajinça (La Nouvelle-Orléans)
A 28 ans, le pivot veut s'imposer dans le cinq majeur des Pélicans, son équipe depuis décembre 2013. Il est en concurrence avec Omer Asik pour le rôle de partenaire privilégié de la star Anthony Davis . Durant l'intersaison, Ajinça (14,6 minutes et 6 points en moyenne par match en 2014-15), a travaillé avec un entraîneur d'athlétisme : "Je cours mieux, en gaspillant moins d'énergie", a-t-il assuré.
. Nicolas Batum (Charlotte)
"Batman" est très attendu depuis qu'il est devenu cet été le sportif français le mieux payé de l'histoire. Charlotte lui a offert un mirobolant contrat de 120 millions de dollars sur cinq ans après une très prometteuse saison 2015-16, sa première en Caroline du Nord. Après les départs de Jeremy Lin, Al Jefferson et Courtney Lee, les supporters des Hornets sont inquiets, mais Batum, qui disputera à 27 ans sa neuvième saison en NBA, est confiant : "Les gens disent qu'on a perdu en qualité, (mais) on s'est renforcé et on est même meilleur", a-t-il insisté après les arrivées de Marco Belinelli et Roy Hibbert.
. Boris Diaw (Utah)
Après cinq saisons et un titre NBA à San Antonio, Diaw va découvrir à 34 ans sa cinquième franchise NBA. L'ancien lieutenant de Tony Parker a été recruté pour faire bénéficier une jeune équipe d'Utah et notamment son compatriote Rudy Gobert de son expérience : "Boris a un impact sur le rendement de Rudy, il le calme", s'est félicité Quin Snyder, l'entraîneur du Jazz.
. Evan Fournier (Orlando)
Grand absent des JO-2016 de Rio, Fournier, meilleur marqueur français en NBA la saison passée (15,4 pts en moyenne par match), a tourné la page de l'équipe de France. Les dirigeants d'Orlando, eux, n'ont aucune réserve sur l'arrière à qui ils ont offert un contrat de 85 millions de dollars sur cinq ans. "On a investi beaucoup sur lui, parce que c'est tout simplement un sacré joueur", a expliqué Frank Vogel, le nouvel entraîneur du Magic. "Je me sens plus fort encore que la saison dernière", a prévenu Fournier, qui a débuté sa carrière NBA en 2012 à Denver.
. Rudy Gobert (Utah)
Le pivot du Jazz veut enfin, à 24 ans et après trois saisons NBA, découvrir les play-offs. Celui qui est considéré comme l'un des meilleurs défenseurs de NBA a fait forte impression lors des matches de préparation avec son rendement offensif qui a bondi à 14 points en moyenne par match, contre 9,1 la saison dernière. Sa réussite aux lancers francs a grimpé à 76,3%, contre 58% depuis ses débuts en NBA : "Je me sens en confiance, c'est aussi simple que cela", a-t-il déclaré alors qu'il pourrait signer, d'ici la fin du mois, un nouveau contrat avec le Jazz qu'on annonce sans précédent pour un joueur français.
. Joffrey Lauvergne (Oklahoma City)
Après 18 mois largement frustrants à Denver, Lauvergne a peut-être trouvé l'équipe qui va lui permettre de s'imposer en NBA. Le pivot a été recruté pour muscler le jeu d'Oklahoma City, orphelin de sa star Kevin Durant parti à Golden State. "C'est un joueur très, très physique, très adroit aussi, il va pouvoir encore s'améliorer", a apprécié Billy Donovan, son entraîneur qui, dès sa première saison à "OKC", avait conduit le Thunder en finale de la conférence Ouest.
. Timothé Luwawu (Philadelphie)
Seul "rookie" français de la saison, drafté en juin, l'ailier âgé de 21 ans a débarqué dans une franchise qui enchaîne les saisons catastrophiques, mais il pourrait s'offrir du temps de jeu et gagner rapidement en expérience.
. Ian Mahinmi (Washington)
Devenu titulaire indiscutable la saison dernière à Indiana, Mahinmi a rejoint Washington, mais il lui faudra patienter pour faire ses débuts officiels sous son nouveau maillot. Le pivot, qui a fini la saison 2015-16 avec des moyennes de 9,1 points et 7,2 rebonds par match, s'est blessé au genou gauche et sera indisponible au moins un mois.
. Joakim Noah (New York Knicks)
© AFP/Maddie Meyer
Joakim Noah
(d) des New York Knicks à la lutte avec Marcus Smart des Boston Celtics en match de pré-saison NBA, le 17 octobre 2016 à Boston
Après sept saisons à Chicago, dont une dernière tronquée par une blessure à une épaule, le pivot franco-américain a réalisé un rêve en rejoignant New York, la ville où il a grandi, et les Knicks, l'équipe qui l'a fait rêver enfant. Il a rapidement impressionné Carmelo Anthony , la star des Knicks, avec son énergie et sa rage de vaincre : "C'est un animal en cage : quand il est sur le terrain, le match est différent", a apprécié "Melo".
. Tony Parker (San Antonio)
A 34 ans, l'emblématique meneur des Spurs est confronté à un sacré défi alors que son temps de jeu et ses statistiques ont nettement reculé en 2015-16 : il va devoir faire oublier Tim Duncan , parti à la retraite à 40 ans après 19 saisons en NBA. "On ne peut pas remplacer un joueur comme +Timmy+", a-t-il prévenu, tout en se présentant comme le grand frère d'une équipe rajeunie.
. Kevin Séraphin (Indiana)
Convoité par Barcelone cet été, Séraphin a décidé de rester en NBA : après Washington (2010-15) et les New York Knicks (2015-16), le pivot guyanais a rejoint Indiana où il doit faire oublier son compatriote Ian Mahinmi , parti à Washington.
. Damien Inglis (New York Knicks) et Livio Jean-Charles (San Antonio) ont été "coupés" par leur équipe respective à l'issue de la préparation, mais pourraient évoluer en NBA D-League, le Championnat de développement de la NBA, et être rappelés en cours de saison.
The document has moved here.