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© AFP/Jason Miller
La star des Cleveland Cavaliers LeBron James
au marquage de l'intérieur de Boston Al Horford en play-offs NBA dans l'Ohio
Cleveland est tombé de haut devant son public dimanche: impressionnant vainqueur des Celtics vendredi (130-86), le champion en titre a dilapidé une avance confortable et laissé Boston (111-108) reprendre espoir dans la finale de la conférence Est.
Avec un dernier panier à trois points à la dernière seconde, Avery Bradley a réduit au silence la Quicken Loans Arena: "Tout le monde annonçait qu'on était fini, on s'est battu et cela nous donne confiance pour la suite", a lâché l'ailier de Boston, revanchard.
Les Celtics n'avaient pourtant pas abordé ce match N.3 dans les meilleures conditions: humiliés devant leur public après avoir concédé l'une des plus lourdes défaites de leur histoire, privés de leur meilleur marqueur et meneur Isaiah Thomas, blessé à une hanche, ils ont vite été distancés par les champions en titre.
Irrésistibles à trois points, à l'image de Kevin Love, auteur, avant la pause, de 22 points, dont sept tirs primés, les Cavaliers ont rallié les vestiaires avec 16 points d'avance (66-50) et semblaient se diriger vers une onzième victoire consécutive depuis le début des play-offs 2017.
Même si sa superstar LeBron James n'était pas dans un grand jour, Cleveland dominait nettement les débats et a compté jusqu'à 21 points d'avance (77-56) à six minutes de la fin de la 3e période.
C'est alors que Boston s'est relancé grâce, à son tour, à un barrage de tirs à trois points, notamment par le biais de Marcus Smart, meilleur marqueur des Celtics (27 pts).
"On leur a redonné espoir et ils en ont pleinement profité, beaucoup de choses ont commencé à ne plus bien fonctionner pour nous à partir de ce moment", a admis James.
- 'Pas dans ce match' -
Et "King James" qui venait d'enchaîner huit matches avec au moins 30 points, n'a pas caché qu'il était grandement responsable de cette défaite avec ses onze points, son plus faible rendement en play-offs depuis la finale 2011, et 16 dernières minutes sans marquer un seul point: "Je n'étais pas dans ce match, c'est tout ce que je peux dire de mon match", a-t-il admis.
"Il est humain après tout, il n'a pas été bon, on ne les a pas sous-estimés, mais il faut reconnaître simplement que Boston s'est bien battu et a réussi le match dont on les savait capable, avec beaucoup d'agressivité et d'envie", a analysé Tyronn Lue, l'entraîneur de Cleveland.
Les Celtics ont en effet pris l'ascendant physiquement dans le "money time" et se sont servis à plein de leur orgueil blessé par la déroute de vendredi.
"Le soir de cette défaite, c'était dur, on était vexé, gêné même, mais dès le lendemain on s'est dit qu'on avait encore notre mot à dire si on répondait présent physiquement, on l'a fait aussi pour notre frère (Isaiah Thomas, NDLR) qui a dû abandonner la bataille", a expliqué Bradley.
Cleveland mène deux victoires à un et reste favori de cette série, avant le match N.4 qui aura lieu mardi, à nouveau dans sa salle.
Même si cette défaite prive son équipe d'un record, celui de victoires consécutives en play-offs --13, comme les Lakers en 1988 et 1989, si l'on prend en compte les trois derniers matches de la finale 2016-- James veut croire que cette défaite peut être salutaire.
"On avait besoin d'un match comme cela", a lancé "King James" qui espère disputer sa septième finale NBA consécutive, probablement, comme en 2015 et 2016, contre Golden State qui mène 3 à 0 face à San Antonio.
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