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© AFP/Mike Ehrmann
Le Français Tony Parker
des San Antonio Spurs lors du match six contre Miami, le 18 juin 2013
Douze heures après la cruelle défaite de San Antonio mardi dans le match 6 de la finale NBA, Tony Parker avait "déjà oublié" la désillusion et était tourné vers la rencontre décisive, jeudi en Floride: "On n'a pas le temps de se plaindre ou de se morfondre".
"C'est clair qu'à chaud, j'étais déçu mais ce n'est pas comme si on avait perdu la finale, a indiqué Parker mercredi après l'entraînement des Spurs. Personnellement, je suis déjà dans le +Game 7+, j'ai déjà oublié le Game 6. Plus on aura la faculté d'oublier ce match, mieux on jouera le prochain."
Les Spurs se sont inclinés 103-100 en prolongation après avoir mené de cinq points à 28 secondes de la fin du temps réglementaire. Ils avaient encore trois points d'avance à cinq secondes de la sonnerie et étaient quasiment champions NBA, quand Ray Allen a égalisé à longue distance.
"Ce n'est pas le moment de se plaindre, de se morfondre ou d'être triste, a ajouté Parker. Si on m'avait dit en début de saison qu'on en serait à 3-3 contre Miami en finale, j'aurais signé tout de suite."
"C'était peut-être un des plus beaux matches de l'histoire des finales NBA, c'est dommage d'avoir été du mauvais côté", a constaté le meneur des Spurs.
Pour resserrer les liens après ce coup dur, les Spurs ont allés dîner tous ensemble au restaurant dans la nuit de mardi à mercredi.
© AFP/Brendan Smialowski
Le Français Tony Parker
(droite) au duel avec Chris Bosh
des Miami Heat lors du match six de la finale NBA à Miami, le 18 juin 2013
"C'était une façon de s'assurer que personne ne soit triste trop longtemps, a expliqué Parker. On a partagé des histoires, j'ai parlé du match de l'équipe de France en demi-finale de l'Euro-2005 quand on menait de 7 points à 35 secondes de la fin contre la Grèce et qu'on a perdu à la sonnerie sur un panier du milieu du terrain. Le match d'après, on a réussir à rebondir et on a gagné la médaille de bronze face à l'Espagne. J'ai le sentiment qu'on va rebondir."
"Après cette défaite contre la Grèce, on ne pouvait plus être champion d'Europe. Là, ce n'est pas fini. On a encore une occasion de gagner ce titre."
Le Français de 31 ans, qui convoite un quatrième titre NBA, effectue une bonne finale (16,7 points, 6,8 passes décisives de moyenne) malgré une élongation à la cuisse contractée durant le troisième match.
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