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© AFP/Toru Yamanaka
Dennis Rodman
en conférence de presse le 25 octobre 2013 à Tokyo
Le basketteur américain Dennis Rodman n'est pas un émissaire du gouvernement américain en Corée du Nord, a réaffirmé mardi le département d?État, au moment où l'ex-vedette de la NBA prépare un nouveau voyage à Pyongyang.
L'ancien joueur des Chicago Bulls, qui s'est déjà rendu deux fois en Corée du Nord cette année, pour voir son "ami pour la vie", le dictateur Kim Jong-Un, doit y retourner du 19 au 23 décembre, ont révélé cette semaine ses sponsors.
Il doit organiser un tournoi amical entre une équipe nord-coréenne et d'anciens joueurs de la NBA, le 8 janvier, date de l'anniversaire du jeune dirigeant Kim Jong-Un.
Le département d'Etat américain a assuré qu'il n'était pas en contact avec M. Rodman et a rappelé que Washington déconseillait à ses ressortissants de se rendre dans ce pays d'Asie du Nord-Est.
" Dennis Rodman ne représente pas le gouvernement des Etats-Unis pour son voyage en Corée du Nord", a insisté la porte-parole adjointe de la diplomatie américaine, Marie Harf.
"On doit se concentrer sur ce qui est vraiment important en Corée du Nord: l'atroce situation économique de son peuple et pas le fait ou non qu'une ancienne vedette de la NBA va là-bas pour jouer au basket-ball", a dénoncé Mme Harf, martelant que M. Rodman allait "à la rencontre de la brutalité du régime nord-coréen".
Mardi, Pyongyang a organisé un vaste rassemblement public pour commémorer la mort il y a deux ans de l'ancien dirigeant Kim Jong-Il, occasion d'afficher la loyauté envers son fils et successeur Kim Jong-Un, après une purge au sommet. Il y a quelques jours, le régime stalinien a arrêté, jugé et exécuté l'oncle de Kim Jong-Un, Jang Song-Thaek, qui avait guidé les premiers pas de son neveu à la tête du pays.
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