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Villeurbanne a échoué aux portes de la phase de poules de l'Euroligue messieurs de basket, la plus prestigieuse compétition européenne, en s'inclinant (88-79) face aux Russes de Kazan après avoir mené de 19 points, vendredi en finale du tournoi qualificatif à Ostende.
Dans une Sleuyter Arena (5000 places) quasiment vide, Kazan et sa pléiade de joueurs habitués à l'Euroligue, dont Keith Langford, le meilleur marqueur de la saison passée, a assumé son statut de favori et fait parler sa supériorité.
Quart de finalistes de la compétition au printemps 2012, les Russes auront une belle carte à jouer dans le groupe A où ils retrouveront le Real Madrid (Espagne), l'Efes Istanbul (Turquie), le Zalgiris Kaunas (Lituanie), Nizhny Novgorod (Russie) et Sassari (Italie).
Sous les yeux de son président Tony Parker , l'Asvel, étincelante dans le deuxième quart-temps, a craqué dans les 15 dernières minutes du match après avoir pourtant compté 19 points d'avance en début de deuxième mi-temps.
Villeurbanne, qui espérait retrouver l'Euroligue après cinq ans d'absence, devra se contenter de l'Eurocoupe.
Après un début de match difficile (5-10, 4e), les Rhodaniens avaient pourtant pris la mesure des Russes et terminaient le premier quart avec deux points de retard (20-22).
Sous l'impulsion d'un énorme David Andersen (27 points, 9 rebonds), le deuxième quart des Villeurbanais tournait au récital, entre jeu rapide et passes décisives à la chaîne (10 dans cette période !), et l'Asvel se détachait pour atteindre la mi-temps avec 14 logeurs d'avance (53-39).
Au retour des vestiaires, alors que l'Asvel résistait et creusait même un peu l'écart, Parker élevait pour la première fois la voix pour encourager ses troupes depuis le bord du terrain.
L'Asvel, qui menait de 19 points à la 23e minute (61-40), s'est alors écroulé et a encaissé un invraisemblable 20-0 en six minutes qui remettait les Russes devant au tableau d'affichage (64-62, 30).
Sur leur lancée, les Russes, qui étouffaient l'Asvel en défense et se montraient efficaces en attaque, creusaient un écart de 10 points (78-68, 36e) que Villeurbanne ne parviendrait jamais à combler.
Même Andersen avait bien ramené les siens à cinq longueurs (80-75, 38e), Kazan gérait parfaitement la fin de rencontre pour s'imposer 88 à 79.
L'Asvel version Parker a caressé son rêve d'Euroligue mais devra attendre au moins un an et briller en championnat de France pour espérer retrouver la prestigieuse compétition.
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