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Pero Antic (en blanc), de l'Olympiakos, au shoot face au CSKA Moscou en demi-finale de l'Euroligue de basket, le 10 mai 2013 à Londres
L'Olympiakos affrontera le Real Madrid dimanche en finale de l'Euroligue et tentera de conserver son titre, un exploit rare que seules trois équipes ont réussi depuis un quart de siècle.
Comme l'année dernière, le club grec a déjoué les pronostics pour battre en demi-finale le CSKA Moscou 69 à 52. Dans la seconde demi-finale, le Real Madrid a obtenu son ticket en gagnant le duel espagnol à rebondissements contre Barcelone 74 à 67.
S'il réédite la même performance que vendredi, l'Olympiakos a de bonnes chances de rejoindre Milan (1987-1988), Split (1989 à 1991) et Tel Aviv (2004-2005), les seuls à avoir gagné deux fois d'affilée depuis que le titre se joue dans un Final Four.
L'équipe du Pirée n'a laissé aucune place au suspense, contrairement à ce qui s'était passé l'année dernière dans une finale remportée au "buzzer" face au même adversaire.
L'Olympiakos s'est détaché dès la fin du premier quart-temps (24-17) et n'a plus jamais été inquiété, navigant avec une confortable avance d'une quinzaine de points face à une équipe russe terriblement maladroite (33% à 2 points).
Efficacement orchestrés par la paire de meneurs grecs Spanoulis et Sloukas, les joueurs du Pirée ont un peu mieux ajusté la cible, en particulier leurs grands, comme le colossal macédonien Antic (2,10 m), auteur de 13 points dont deux paniers primés. Ils ont aussi nettement dominé à l'intérieur grâce au dynamisme de l'Américain Hines (13 points, 10 rebonds).
Du côté du CSKA, les leaders ont fait faillite, à l'image des Serbes Teodosic à la mène (1 sur 9 au tir) et Krstic au pivot (2 points). On n'a pas vu non plus le vieux Papaloukas, un autre ancien du Pirée (0 point).
Madrid pour un 9e
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Le Madrilène Sergio Llull
(g.) à la lutte avec le Barcelonais Marcelinho Huertas en demi-finale de l'Euroligue, le 10 mai 2013 à Londres
Cette victoire d'Olympiakos est une petite surprise car le club grec se présentait à Londres avec le moins bon bilan des quatre qualifiés au Final Four. Mais c'était aussi le cas l'année dernière, lorsque les Grecs avaient battu successivement Barcelone et le CSKA Moscou pour décrocher leur deuxième titre européen.
En soirée, alors que l'O2 Arena s'était enfin remplie après un premier match disputé dans une ambiance un peu terne, le "clasico" Madrid-Barça a été beaucoup plus mouvementé.
Après plusieurs renversements de situation, les Barcelonais ont bien cru tenir la victoire lorsqu'il ont mené de neuf points dans le dernier quart-temps (61-52) à 7 min 30 de la sirène.
Mais Madrid a réagi dans les cinq minutes suivantes pour infliger à son grand rival un terrible et définitif 17 à 2.
Avant le "thriller" du final, chaque équipe a eu ses moments forts et faibles, le Real Madrid remportant les deuxième et quatrième quarts-temps grâce aux grosses performance du vétéran Felipe Reyes à l'intérieur (17 points) et des meneurs Sergio Llull (13 points) et Sergio Rodriguez (12 points), et le Barça les premiers et troisièmes dans le sillage du pivot Tomic (18 points) et du meneur Huertas (19 points). La star Navarro (9 points) a été absente dans le "money time".
Le club madrilène tentera d'améliorer son record avec un neuvième trophée, et surtout de mettre fin à un longue période de 18 ans sans titre. Son dernier sacre remonte à 1995 et le précédent à 1980.
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