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© AFP/Franck Fife
Joffrey Lauvergne
du Partizan Belgrade avec Daniel Will lors du match d'Euroligue de basket le 28 novembre 2013 à Paris
Champion d'Europe cet été avec la France, Joffrey Lauvergne se sent chez lui au Partizan Belgrade, un club où il est devenu l'un des favoris du public et qu'il a grandement contribué à amener au Top 16 de l'Euroligue messieurs de basket.
Arrivé en décembre 2012, dans la foulée de son pote Léo Westermann, peu après avoir claqué la porte à Chalon-sur-Saône pour une brouille avec son entraîneur d'alors Gregor Beugnot, Lauvergne a immédiatement trouvé sa place à Belgrade.
La passion des supporteurs du Partizan qui chaque semaine envahissent la salle Pionir, aussi vétuste que mythique, pour soutenir avec une ferveur inégalée leur équipe, ne cesse de transcender l'intérieur français (22 ans, 2,11 m) dont les qualités de combattant collent parfaitement aux valeurs du club.
Il suffisait de l'entendre avec ses coéquipiers répondre par les gestes et le chant ("Je t'aime, je t'aime. Comme mes deux yeux. Le Partizan c'est plus que ma famille....") au kop du Partizan, dans un effet miroir saisissant, jeudi après le match d'Euroligue face au CSKA Moscou, pour comprendre son attachement aux couleurs noir et blanc.
Les Serbes se sont inclinés face au CSKA (62-73), malgré un match encore solide de Lauvergne (11 points, 5 rebonds). Mais ils n'ont ensuite eu qu'à patienter quelques minutes pour apprendre que la défaite de Nanterre face au Fenerbahçe (76-95) les envoyait au Top 16.
"Ca a été un soulagement, parce que c'était un des objectifs de notre mi-saison de faire le Top 16", a-t-il expliqué après coup. "Ca c'est fait dans des conditions un peu particulières, puisqu'on a fait un exploit à Fenerbahçe que personne n'attendait."
Après la blessure à la mi-novembre de Léo Westermann (rupture du ligament croisé antérieur du genou droit), le seul meneur de l'équipe, le Partizan s'est retrouvé dans une situation très compliquée, comptant même deux victoires de retard sur Nanterre à trois journées de la fin.
'Je progresse de jour en jour'
Mais les joueurs de Dusko Vujosevic ont inversé la tendance en remportant deux de leurs trois derniers matches, avec une victoire inattendue (79-77) lors de l'avant-dernière journée sur le parquet du Fener, entraîné par Zeljko Obradovic , ancien joueur et entraîneur du Partizan.
"Il y a eu un temps d'adaptation pour nos arrières qui ont dû jouer meneur. Ca a été difficile. Depuis notre match à Budivelnik, c'est beaucoup mieux. Et puis on a un coach qui sait motiver ses joueurs", analyse Lauvergne pour expliquer ce retournement de situation.
© AFP/Franck Fife
Joffrey Lauvergne
deu Partizan Belgrade (à droite) avec Xavier Corosine de Nanterre lors du match d'Euroligue de basket le 28 novembre 2013 à Paris
Il s'avoue admiratif du parcours de Nanterre. "J'ai énormément de respect pour eux, parce que ça s'est joué à très peu de choses et qu'ils auraient pu se qualifier. Ils ont gagné à Barcelone et n'ont jamais été ridicules", dit-il.
Après avoir aidé la France à décrocher son premier titre international cet été à l'Euro en Slovénie, Lauvergne a continué à grandir rapidement, finissant même meilleur rebondeur (9,3 de moyenne, pour 10,8 points) de cette première phase de l'Euroligue.
Par sa vaillance, son énorme débauche d'énergie, il s'est imposé comme l'un des leaders du Partizan. "Tous les matches en Euroligue, il faut qu'on montre de l'amour pour le maillot", raconte-t-il. "Notre objectif à chaque match, c'est d'être fier de nous et d'avoir tout donné."
"Je progresse de jour en jour", juge-t-il. "On travaille énormément. J'ai la chance d'être tout seul à mon poste. J'ai un coach qui croit en moi, qui me fait travailler, et qui me fait jouer plus que je ne le mérite. Ca me rend heureux de savoir que je suis dans un endroit où j'exploite mon potentiel à fond."
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