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© AFP/
Le Français Tony Parker
inscrit un panier lors du quart de finale de l'Euro de basket contre la Slovénie, le 18 septembre 2013 à Ljubljana
L'Espagne, double tenante du titre, et la France, finaliste en 2011, ont fait la preuve que les grandes équipes savent se retrouver dans les moments cruciaux en se qualifiant pour les demi-finales de l'Euro-2013 messieurs de basket, mercredi à Ljubljana.
Chacune dans leur style, ces deux nations ont gagné le droit d'écrire un nouvel épisode de leur relation si particulière, faite d'admiration réciproque mais aussi de frustration récurrente pour la France, toujours dominée jusqu'ici.
Depuis le début de l'Euro, Français et Espagnols avaient laissé dubitatif sur leur état de forme et leur capacité à rester au sommet. Les deux équipes avaient perdu trois matches et n'avaient pas survolé les autres.
© AFP/Andrej Isakovic
L'Espagnol Sergio Rodriguez
(d) en quart de finale de l'Euro de basket-ball le 18 septembre 2013 à Ljubljana
Mais l'une comme l'autre ont retrouvé leurs vertus. La France, meilleure attaque de l'Euro jusque-là, a pu compter sur une défense hermétique pour faire taire la Slovénie (72-62). Et l'Espagne, meilleure défense de la compétition, a étouffé la Serbie (90-60).
Pour les demi-finales vendredi, les Espagnols partiront avec les faveurs des pronostics, tant ils se sont souvent dressés sur la route des Français : en 2009 en quart de finale de l'Euro, en 2011 en finale, et en 2012 en quart de finale des JO.
Mais, à force de se rapprocher, les Français sont aussi convaincus que leur heure est venue, qu'en l'absence de plusieurs de ses meilleurs éléments ( Pau Gasol , Juan Carlos Navarro et Serge Ibaka notamment), l'Espagne n'est pas imprenable.
Médaillés six fois sur les sept derniers Euros et 4e en 2005, les Espagnols ont cependant démontré face aux Serbes qu'ils avaient les arguments pour devenir la première nation à faire le triplé depuis la Yougoslavie en 1973, 1975 et 1977.
Ils n'ont eu besoin que de quelques minutes pour faire imploser la Serbie. Une défense oppressante, une perfection de jeu rapide et l'adresse de Rudy Fernandez (19 points, dont 13 à la fin du premier quart-temps) ont plié le match en à peine dix minutes (21-5).
Les jeunes Serbes, inexpérimentés à ce niveau, sont apparus très timorés et ont été trahis par leurs leaders Nenad Krstic (4 points, 2 rebonds), impuissant dans son duel avec Marc Gasol , Nemanja Bjelica et Bogdan Bogdanovic (2 points chacun).
Les Français, eux, ont su rendre au silence une salle toute entière dévouée aux Slovènes, grâce à une défense remarquable et un Tony Parker toujours aussi efficace en attaque (27 points).
Goran Dragic, le meneur vedette des Slovènes, a été parfaitement contenu par la France (18 points). Forts de leur expérience, les Français ont su conserver leur calme dans les dernières minutes d'une minutieuse bataille tactique.
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