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© AFP/Jure Makovec
Tony Parker
, de l'équipe de France, contre la Slovénie en quarts de finale de l'Euro de basket le 18 septembre 2013 à Ljubljana
Tony Parker , exemplaire lors de la victoire de la France sur la Slovénie (72-62) en quart de finale de l'Euro-2013 messieurs de basket, a estimé après coup que c'était la marque de fabrique des "grandes équipes de gagner les bons matches".
Q : Quelle a été, selon vous, la clé de cette victoire ?
R : "On savait que les Slovènes allaient être un peu crispés au début. Donc défensivement, on était bien en place. On n'a pas perdu de ballons. On ne leur a pas donné de paniers faciles pour qu'ils gagnent de la confiance. Et Nicolas Batum aussi a fait un gros boulot sur (Goran) Dragic. Mais c'est tout le monde qui l'a aidé. Notre défense était bien en place. On a aussi bien contrôlé le rebond. J'avais trouvé que je n'étais pas assez agressif contre la Serbie, que j'étais un peu trop patient. Et donc ce soir, je me suis dit qu'il fallait que je joue comme à San Antonio. S'il y a un shoot, il y a un shoot. S'il y a une passe, il y a une passe. Mais il ne fallait pas que je me prenne la tête et que je joue mon jeu. L'expérience de cette équipe nous a beaucoup aidés, à ne pas paniquer, à avoir confiance en nous. Le fait d'aller en finale en 2011, d'accrocher les Espagnols l'année dernière (aux JO), tout ça nous a servi."
Q : Vous n'avez pas douté tout au long de la semaine malgré les critiques ?
R : "On était en confiance. Et comme je l'ai dit toute la semaine, l'important ce n'est pas de gagner les mauvais matches. Nous, on l'a déjà fait en 2009 : gagner tous nos matches et perdre en quart. Ca ne sert à rien. Moi je l'ai toujours en travers de la gorge 2009 : faire huit victoires et une défaite et ne pas avoir de médaille alors que tu joues pendant deux mois et demi. Donc c'est pour ça que pendant que tout le monde paniquait, enfin vous les journalistes, parce que nous on ne paniquait pas, on savait que c'était le quart qui comptait. Ce sont les grandes équipes qui gagnent les bons matches. C'est la culture de la victoire. C'est clair que ça peut donner de la confiance. Mais moi, j'ai vraiment l'impression qu'on n'a jamais perdu confiance, qu'on était serein."
Q : Vous allez encore retrouver en demi-finale l'Espagne...
R : "L'Espagne encore. J'espère que la roue va tourner. L'Espagne c'est la référence. C'est une génération dorée. On n'est pas passé loin à Montpellier (en préparation). Il faudra reproduire ce genre de match. On n'a rien fait. On va juste en demi-finale. Je ne dis pas que ce n'est pas une grosse victoire. C'est une grosse victoire. Gagner en Slovénie, il faut le faire. Mais notre équipe a d'autres objectifs. On veut une médaille. Pour l'instant on n'en a pas."
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