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Les joueuses de l'équipe de France de basket finaliste de l'Euro-2013, le 30 juin 2013
Les "Braqueuses" resteront longtemps hantées par leur échec en finale de l'Euro-2013 dames de basket, mais elles peuvent être fières de cette nouvelle médaille et de l'image laissée auprès du public, qui espère les voir poursuivre leur épopée.
Elles n'oublieront sans doute jamais cette soirée de juin, où l'Espagne leur a volé leur rêve de devenir championnes d'Europe devant leur public. Une défaite d'un point (69-70) dont elles ne doivent pas avoir honte, car concédée devant une grande équipe.
Ce revers ne doit pas faire perdre de vue que, depuis quatre ans, cette équipe a amené quatre médailles à la France (l'or à l'Euro-2009, l'argent aux JO-2012 et à l'Euro-2013 et le bronze à l'Euro-2011), une rareté dans le sport collectif français.
Les "Braqueuses" ont aussi renforcé le lien qui les unit à leur public, sous le charme de ces jeunes filles simples, naturelles et accessibles depuis leurs exploits des JO de Londres l'été dernier.
"C'est une grande satisfaction, résume Patrick Beesley, le nouveau Directeur technique national (DTN). Plus que le résultat, il y a eu l'image dégagée pendant toute la compétition. Pour nous, c'est très important."
Ndongue et Lawson à remplacer
Reste maintenant à ne pas laisser le soufflet retomber. "J'espère que cette deuxième place ne va pas éteindre le feu et que les gens vont continuer à nous suivre", remarque Céline Dumerc, la capitaine, dévastée par la défaite en finale.
"On a quand même montré un beau basket. J'espère que le public va s'en rappeler, ajoute-t-elle. Mais par rapport au public, j'ai confiance. Après c'est les médias, je ne sais pas s'ils vont continuer à parler de nous."
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L'Espagnole Marta Xargay (centre) au duel avec les Françaises Edwige Lawson (droite) et andrine Gruda durant la finale de l'Euro de basket à Orchies, le 30 juin 2013
Pour continuer à exister, les "Braqueuses" savent qu'elles doivent continuer à gagner. Dès l'an prochain au Mondial en Turquie (27 septembre-5 octobre). Mais avant d'envisager y monter sur le podium, il faudra continuer à renouveler le groupe.
Cinq des vice-championnes olympiques de Londres n'ont pas participé à cet Euro. Des joueuses d'appoint moins difficiles à remplacer que ne le seront Emmeline Ndongue et Edwige Lawson-Wade , qui ont joué dimanche leur dernier match sous le maillot tricolore.
Il ne devrait y avoir l'an prochain en Turquie que cinq des géantes de Londres (Dumerc, Sandrine Gruda , Isabelle Yacoubou , Endéné Miyem et Emilie Gomis ).
"La vie ne s'est pas arrêtée hier soir, assure pourtant la capitaine. L'équipe de France a encore des choses à faire dans le futur."
Vincent élude son cas personnel
Les premières pierres des nouvelles fondations ont été posées cette année avec les arrivées de Diandra Tchatchouang, 22 ans, et Valériane Ayayi, 19 ans, deux joueuses à l'indéniable talent qui ont instantanément trouvé leur place dans l'édifice.
D'autres (Helena Ciak, Ana Cata Chitiga, Olivia Epoupa, Romane Bernies sans doute) suivront. Une ultime question reste à régler. La plus importante peut-être. Celle de l'avenir de Pierre Vincent , en poste depuis 2008 mais en fin de contrat cet été.
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L'entrtaîneur de l'équipe de France dames de basket, Pierre Vincent
, lors du match de l'Euro contre la Lituanie, le 15 juin 2013
Jusqu'au bout, il a veillé à éluder les questions sur son cas personnel. "L'avenir s'écrira avec ou sans moi, je n'en sais rien. Ce n'est pas une question d'actualité", a-t-il déclaré lundi.
Mais quelques jours plus tôt, il n'avait pas caché que la double casquette de sélectionneur et d'entraîneur à Villeurbanne commençait à lui peser. "Ca fait trois ans que je ne fais que du basket quasiment. J'en bouffe beaucoup. A un moment donné, ça va !", avait-il lâché.
Vincent est vénéré de ses joueuses et son départ laisserait un vide immense. "Sa décision sera la bonne, assure Dumerc, avant d'avouer sa préférence. Bien sûr, j'ai envie qu'il reste. C'est le coach de mes rêves, donc je n'ai pas envie qu'il s'en aille."
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