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La France a remporté une victoire miraculeuse samedi à Strasbourg face à la Finlande (74-69) en préparation à la Coupe du monde messieurs de basket, qui ne masque pas d'innombrables problèmes.
Elle est toutefois bonne à prendre pour la confiance. Les Bleus peuvent remercier leur duo majeur Nicolas Batum (28 points, 1 rebond, 2 passes décisives) et Boris Diaw (10 pts, 6 rds, 11 pds).
Sans le match énorme de leurs deux stars NBA, ils auraient probablement concédé une troisième défaite consécutive, après celles enregistrées face à l'Ukraine 56-63 et l'Australie 74-76, le week-end dernier à Antibes.
Et à une semaine du Mondial (30 août-14 septembre), on pourrait disserter à loisir sur les raisons de s'inquiéter, tant tout le monde n'est pour l'instant pas sur la même longueur d'ondes dans cette équipe.
Si les joueurs majeurs de l'équipe de France sont au rendez-vous, certains de leurs coéquipiers vont devoir très vite se ressaisir, notamment dans un secteur intérieur sinistré si on excepte Diaw.
Les Bleus ont fait preuve de la même inconstance déjà démontrée sur les premiers matches, avec une deuxième période qui aurait viré au cauchemar absolu sans un finish extraordinaire dans les trois dernières minutes (17-2).
La Finlande progresse constamment, après avoir pris l'an passé la 9e place de l'Euro, remporté par la France. Mais elle ne tiendra pas les premiers rôles en Espagne, ce à quoi prétend la France.
Diot à la maison
Devant des tribunes étonnamment à moitié pleines, les Français ont démarré sur les chapeaux de roue, derrière un Batum intenable et auteur de 8 points en quatre minutes, dont deux tirs primés.
Mais sur la "zone press" des Finlandais, les pertes de balle ont commencé à se multiplier, Thomas Heurtel , qui pour une fois n'avait pas débuté la rencontre, se montrant particulièrement dispendieux.
Le rapproché de la Finlande (25-29, 16e) a obligé Vincent Collet à renvoyer son meilleur cinq sur le parquet. Un choix heureux, puisque après Batum c'est Antoine Diot qui s'est déchaîné.
Dans une salle qu'il connaît comme sa poche, le meneur strasbourgeois a aligné 11 points en trois minutes, avec un trois sur trois aux tirs primés, pour redonner de l'air aux Bleus (42-33, 20e).
Boris Diaw , qui avait déjà offert 7 passes décisives à ses partenaires à la pause, a continué à montrer l'étendue de son talent. Mais les Finlandais n'ont pas renoncé.
Leur superstar Petteri Koponen (20 pts) a pris les choses en mains en attaque, pendant que les Bleus restaient scotchés devant la défense de zone adverse.
Deux tirs à trois points successifs de Sasu Salin ont alors permis aux Finlandais de reprendre la tête (54-50, 27e), sous les yeux d'un public médusé.
Les pertes de balle et des pivots transparents (2 points combinés au final pour Ian Mahinmi , Joffrey Lauvergne et Rudy Gobert) ont continué à handicaper sévèrement les Bleus (56-62, 32e).
A trois minutes de la fin (57-67), la messe semblait dite pour les Tricolores. Mais ils ont trouvé l'énergie, avec les tirs à trois points de Batum et Mickaël Gelabale, d'obtenir un succès qui ne peut faire de mal au moral.
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