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© AFP/Francois Guillot
Le meneur du Paris-Levallois Andrew Albicy
(d.) dribble l'arrière de Chalon Nicolas Lang (g.) durant un match de Leaders Cup à Chessy, le 15 février 2013.
L'ambiance promet d'être surchauffée dimanche au palais omnisports de Paris-Bercy, où des cohortes de supporteurs franciliens vont supporter soit le Paris-Levallois, soit Nanterre, en finale de la Coupe de France messieurs de basket-ball.
Cette finale, à partir de 16H45, occultera un peu celle de la Coupe de France dames (14H00) entre Montpellier et Nantes-Rezé.
Le POPB sera complet pour une affiche haute en couleur entre les deux principaux clubs d'Ile-de-France. Nanterre n'est qu'à six kilomètres de Levallois et entre ces deux villes des Hauts-de-Seine, la rivalité est amicale mais farouche.
Les deux clubs seront dimanche en quête du premier titre de leur histoire. Paris a été champion de France en 1997, mais c'était avant la fusion avec Levallois en 2007.
Levallois avait lui-même échoué deux fois en finale de la Coupe de France, en 1996 et 1998. Nanterre a connu le même sort en 2007.
Tout oppose ces deux clubs. L'un, le Paris-Levallois, héritier d'une longue tradition puisque descendant du Racing Club de France, a toujours ou presque figuré dans l'élite nationale.
L'autre, la JSF Nanterre, petit club de quartier à l'origine, a connu un essor phénoménal depuis un quart de siècle. Repris en mains par une poignée de bénévoles en 1987, le club est parti du plus bas échelon départemental pour atteindre la ProA en 2011.
Avec la même équipe dirigeante à sa tête et le même entraîneur Pascal Donnadieu que 26 ans plus tôt, la JSF s'est même qualifiée cette saison pour les play-offs de ProA. Contrairement au PL.
Même s'ils disposent d'un budget de moitié supérieur à celui de Nanterre et malgré un recrutement de qualité, les Parisiens ont en effet connu une saison extrêmement décevante. Cette finale pourrait donc sonner leur rédemption.
"Nous sommes très conscients que cette fin de saison est déprimante", admet Christophe Denis, l'entraîneur parisien. "Nous n'avons pas atteint notre objectif de nous qualifier pour les play-offs, mais aujourd'hui on a le sentiment d'être bénis des dieux."
"Cette opportunité de pouvoir ramener au club le premier trophée de son histoire est pour nous quelque chose de très excitant", ajoute-t-il.
© AFP/Timothy A. Clary
La meneuse française Edwige Lawson-Wade
en action lors de la demi-finale des JO de Londres entre la Russie et la France à la North Greenwich Arena, le 9 août 2012.
Sur le papier, avec l'intérieur américain Sean May, meilleur marqueur de ProA cette saison, et les internationaux Andrew Albicy et Antoine Diot , Paris présente un ensemble plus talentueux que celui de la JSF.
Mais les Parisiens ne défendent pas toujours avec autant de ferveur qu'ils attaquent. Contrairement aux Nanterriens, qui disposent d'un collectif très cohérent, sans faille, axé autour de David Lighty et Trenton Meacham... un ancien Parisien.
La finale dames elle pourrait permettre à Montpellier de tirer un trait sur sa défaite en finale du Championnat face à Bourges. Les Héraultaises avaient gagné le match aller à Bourges, avant de craquer en s'inclinant deux fois à domicile.
Seulement 7e de la phase régulière en Championnat, Nantes aura du mal à contrecarrer les desseins de Montpellier, qui aimerait offrir un joli cadeau de départ à Edwige Lawson-Wade .
La meneuse disputera son dernier match en club, avant de mettre un terme à sa carrière après l'Euro en juin avec l'équipe de France.
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