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© AFP/Joe Klamar
Strasbourg, leader de la ProA, remporte sa première Leaders Cup en dominant Le Mans, tenant du titre, 60 à 58
Strasbourg, plusieurs fois malheureux en finale, est arrivé à ses fins en remportant sa première Leaders Cup, dimanche à Disneyland Paris, après sa victoire contre le Mans (60-58), tenant du titre, malgré une belle frayeur.
C'est le deuxième trophée de l'histoire du club alsacien après son sacre en 2005 en Championnat de France.
Au cours des deux précédentes saisons, la Sig avait perdu trois finales: lors de la Leaders Cup 2013 contre Gravelines et celles des play-offs en 2013 face à Nanterre et en 2014 contre Limoges.
Avant cela, l'actuel leader de la ProA avait aussi échoué en finale de Coupe de France en 1999, mais Vincent Collet n'était pas encore aux manettes à l'époque.
Le coach de la Sig et de l'équipe de France a réussi la prouesse de remporter le trophée avec trois clubs différents après des succès en 2010 avec Villeurbanne et en 2006 avec... Le Mans, qu'il a dirigé pendant huit ans, lorsque la Leaders Cup s'appelait encore Semaine des As.
"Il y avait beaucoup d'attente, de la pression. Je n'ai pas été heureux tout de suite, parce cela été dur dans les dix dernières minutes, où nous nous sommes mis en difficulté", a souligné l'intéressé.
"Mais, il y a une vraie logique. On a été dominateurs sur l'ensemble du match", a ajouté le technicien alsacien, dont les joueurs ont failli se prendre les pieds dans le tapis lors du dernier quart-temps.
Jusqu'au dunk de son voltigeur Bangaly Fofana (52-34), le leader du Championnat semblait maîtriser ce match musclé et très défensif, qui a mis du temps à s'enflammer. Éprouvé par ce troisième duel en trois jours, et deux précédentes batailles, âpres, face à Nanterre puis Nancy, Le Mans n'a retrouvé un second souffle qu'à ce moment de la partie.
- Contre discutable -
Sous l'impulsion du meneur Antoine Eito, les Sarthois ont infligé un 10-0 aux Strasbourgeois, relançant le match (52-44).
Ali Traoré, revenu d'une grippe, a remis la Sig dans le sens de la marche (54-46), mais les Manceaux n'ont jamais relâché le morceau. Petr Cornelie a fait vibrer le chapiteau de la Disney Events Arena (57-56).
Un tir primé de Campbell (60-56) a redonné un peu de marge aux Alsaciens. Mais c'est surtout ce contre, discutable, de Jérémy Leloup sur un tir à longue distance d'Eito, à 60-58, qui a sauvé la Sig.
"Je pense sincèrement qu'il y a faute" mais "sur l'ensemble du match Strasbourg mérite", a réagi l'intéressé, frustré de ne pas avoir rapporté un quatrième trophée dans la Sarthe.
- "Étiquette de perdant" -
Ancien Manceau, Antoine Diot avait participé à l'une des trois victoires du MSB en Leaders Cup en 2009. "Ce n'était pas le plus beau match ce soir, mais on a été des guerriers en faisant les efforts défensifs", a apprécié le meneur des Bleus, élu meilleur joueur (MVP) de la compétition.
C'est lui qui avait porté la Sig lors du succès au forceps en demi-finale samedi contre Dijon (79-72 a.p.). Bien moins tranchant dimanche, il a toutefois fait bloc jusqu'au bout avec ses partenaires, heureux d'avoir enfin débloquer le compteur de leur club.
"La Sig avait une espèce d'étiquette de perdant en finale, mais moi je m'en fous, je n'ai pas connu ça", a affirmé Traoré.
"Je suis venu sans appréhension pour gagner des titres. Pour l'instant on a le premier, maintenant il faudra aller chercher les deux autres", a ajouté l'intérieur tricolore faisant référence au Championnat et à la Coupe de France.
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