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© AFP/Petras Malukas
Le joueur de Strasbourg Alexis Ajinça (d) face à Kaunas, le 31 octobre 2013 à Kaunas
Strasbourg s'est incliné lourdement sur son parquet face au Real Madrid (66-85), concédant sa quatrième défaite en quatre matches d'Euroligue, et a quasiment dit adieu à la qualification pour le Top 16.
Malgré un Alexis Ajinça omniprésent (23 points à 9/13 aux tirs), les Alsaciens, qui ne sont pas encore éliminés mathématiquement, n'ont rien pu faire face à l'armada madrilène encore invaincue cette saison et emmenée par un Rudy Fernandez de feu (24 points).
Les joueurs de Vincent Collet , qui évoluaient sans leur meneur Antoine Diot , ont tenu la dragée haute au vice-champion d'Europe en titre durant les quinze premières minutes (28-30, 15e), avant de craquer juste avant la mi-temps.
Le Real Madrid a accéléré et a profité des pertes de balles alsaciennes (déjà 12 à la mi-temps) pour punir la SIG et creuser un écart de 15 points, déjà rédhibitoire, à la pause (46-31).
Jusque-là, Strasbourg s'était appuyé sur un Ajinça très adroit (11 points à 5/6 en 1re période) pour contenir les Madrilènes qui avaient pourtant pris leurs distances rapidement (20-10, 7e) avant de lâcher un peu de lest.
Après la pause, le Real Madrid a continué son récital pour creuser un peu plus l'écart, avec un Fernandez intenable (63-35, 25e).
La SIG a bien réagi en infligeant un 8-0 aux Madrilènes (63-43, 27e), qui ont répondu dans la foulée par un 8-2 pour éteindre la révolte strasbourgeoise en fin de troisième quart-temps (71-45).
Lors des dix dernières minutes du match, le Real Madrid s'est contenté de gérer son avance tandis que Strasbourg se démenait pour réduire, ne serait-ce qu'un peu, l'écart.
Les Alsaciens ont ainsi infligé un 6-0 aux Espagnols (51-71, 32e), qui leur ont rendu la pareille (51-77, 34e).
Les joueurs de Collet, plein d'abnégation, ne lâchaient rien et réduisaient de nouveau l'écart pour passer sous la barre des 20 points (62-81, 38e), presque un exploit sachant que les Madrilènes avaient gagné leurs précédentes rencontres d'Euroligue par 26,3 points de moyenne.
Finalement, la SIG terminera sous cette barre symbolique, à 19 longueurs (66-85) d'un Real Madrid sûr de sa force et qui s'annonce comme un des principaux prétendants au titre en fin de saison.
Strasbourg continuera son apprentissage à Milan le vendredi 15 novembre, où Ajinça et ses coéquipiers tenteront de remporter, enfin, leur premier succès dans la compétition.
Le "Pana" encore battu
Dans les autres rencontres, le Panathinaïkos Athènes a subi un deuxième revers en quatre matches face au Lokomotiv Kuban (69-72) dans un groupe D qui promet d'être indécis jusqu'au bout.
Déjà vaincus à Vilnius (84-83 a.p.) et secoués mais vainqueurs à l'Etoile rouge Belgrade (86-90 a.p.), les Grecs ont été pris en défaut sur leur parquet par une équipe russe qui en profite du coup pour prendre la tête du groupe avec le Maccabi Tel-Aviv.
Pour le 200e match d'Euroligue de sa carrière, Dimitris Diamantidis a été très discret (6 points), même s'il a ramené le Pana à égalité (69-69) à six secondes de la fin sur un tir primé.
Mais le shooteur croate Krunoslav Simon l'a imité à une seconde de la sonnerie finale pour donner à Kuban une victoire qui le place en position idéale pour atteindre le Top 16.
Mais chaque match vaudra cher dans ce groupe. L'Etoile rouge a ainsi remporté la première victoire de son histoire en Euroligue (sous cette appellation), à Vitoria (73-63).
De son côté, le Maccabi a décroché une troisième victoire consécutive à Vilnius (76-74). Les Israéliens ont été beaucoup plus adroits (56% contre 44%) et leur collectif a contrecarré les visées des coéquipiers de Martynas Gecevicius (24 pts).
La situation est beaucoup plus limpide dans le groupe B, où le Real Madrid a continué son parcours. Derrière le Real, Efes Istanbul a pris seul la deuxième place en venant à bout du Zalgiris Kaunas (72-61). Les Turcs ont fait la différence avec leur profondeur de banc.
Intraitable lors de ses deux premiers matches sur son parquet, Bamberg s'est fait piéger par Milan (76-62), qui tient sa première victoire en déplacement.
Les Italiens ont réduit l'attaque allemande à la portion congrue, avec un vilain 23% de réussite aux tirs primés. Alessandro Gentile a fini meilleur marqueur de la partie avec 18 points.
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