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© AFP/Patrick Hertzog
Le joueur de la SIG Jason Siggers file au panier sous les yeux du Nanterrien Juan Palacio, le 29 mai 2013 à Strasbourg
Strasbourg a pleinement justifié son statut de favori de la finale du Championnat de France de ProA, en écrasant un Nanterre particulièrement maladroit(89-55) mercredi soir, lors du premier match (au meilleur des cinq matches).
Face au Petit Poucet de la ProA, la SIG, deuxième de la saison régulière et invaincu en play-offs n'a pas fait de quartier et pris une option sur le titre avant de recevoir à nouveau les Franciliens vendredi pour le match 2 de la finale.
Plus que la victoire c'est la manière qui restera à l'issue de ce premier succès de la SIG. Alors que jusqu'à présent les Nanterriens avaient pu s'appuyer sur une insolente adresse au shoot, ils ont paru emprunté et maladroits dans le match 1 (34,5%de réussite aux tirs) et n'ont jamais réussi à inquiéter les Alsaciens.
Dès le début de la rencontre, Ajinça inscrivait deux paniers consécutifs mais Passave-Ducteil répondait au pivot strasbourgeois. Lighty, l'artilleur à trois points de la JSFN, faisait lui aussi très vite parler de lui mais n'avait pas le même rendement que d'habitude.
La SIG décidait alors de hausser le rythme et trouvait des shoots par Ricardo Greer , John Surna et Jason Siggers. Les Alsaciens verrouillaient la raquette et l'écart enflait à l'issue du premier quart (23-13).
Dans le deuxième quart, les hommes de Pascal Donnadieu se reprenaient sous l'impulsion de Marc Judith qui ramenait les siens sur les talons de la SIG, soudain moins prolifique (24-21). Jusqu'à ce que Shurna ne remette son équipe dans le bon sens.
L'Américain gratifiait la SIG d'un panier primé, puis Greer continuait son festival (14 pts à 6/6 aux tirs en première période). Le temps mort de Donnadieu n'y changeait rien: Strasbourg verrouillait et profitait de l'absence d'adresse aux tirs longue distance des Nanterriens.
Au retour des vestiaires la SIG continuait de dérouler. La JSFN ne trouvait toujours pas de solution pour endiguer la déferlante alsacienne. Elle continuait de balbutier au shoot et de subir le jeu.
Le score prenait alors de plus en plus d'ampleur et l'ultime quart n'était qu'une formalité pour les Alsaciens qui faisaient grimper l'écart à plus de trente points.
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