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© AFP/Christof Stache
Ricardo Greer
, le joueur de Strasbourg, au sol lors d'un match d'Euroligue contre Bamberg, le 16 octobre 2013
Strasbourg, qui reste sur deux défaites d'affilée en Euroligue, doit réagir dès jeudi à Kaunas (Lituanie), un concurrent direct pour l'accession au Top 16 où le club alsacien rêve de s?immiscer pour mettre fin à la malédiction française.
Le même jour, le champion de France en titre, Nanterre, battu lui aussi lors de ses deux premiers matches, se déplacera au FC Barcelone, l'une des meilleures équipes européennes du moment.
Après la déconvenue à Bamberg (84-70), les Strasbourgeois ont montré de réels progrès à domicile contre l'Efes Istanbul, quart de finaliste de l'Euroligue l'an passé, même s'ils se sont inclinés de dix points (66-76).
En haussant encore son niveau de jeu à Kaunas (18h45), la SIG a une chance de remporter un premier succès indispensable devant une équipe lituanienne également battue lors de ses deux premières rencontres, contre le Real Madrid (63-83) et Milan (75-82).
A l'inverse, une défaite les mettrait dans de sales draps, alors qu'aucune équipe hexagonale n'a réussi à passer le premier tour depuis Pau-Orthez en 2007. "Notre avenir européen se joue à Kaunas, il faudra être à 200% et tout donner. Pour le moment, la situation n?est pas encore dramatique", estime l'entraîneur de la SIG, Vincent Collet .
Pour le technicien alsacien, une victoire est d'autant plus cruciale que le club recevra ensuite le Real Madrid, la meilleure équipe du groupe. "Il faudra gagner au moins un des deux matches contre Kaunas ou Milan pour continuer à espérer se qualifier. Sinon, ce sera quasiment mission impossible", souligne-t-il.
Nanterre veut "prendre du plaisir"
Surpris en Championnat dans leur salle par Cholet lundi (75-81), les Strasbourgeois seront revanchards. La défense sera encore une fois l?une des clés de la rencontre. D?autant plus qu?il faudra afficher une intensité et une agressivité de niveau européen pour faire face aux stars lituaniennes Paulius Jankunas, Robertas Javtokas et l?inusable Sarunas Jasikevicius .
Avec 18,5 points en moyenne, ce qui en fait le troisième marqueur de la compétition, le pivot champion d?Europe Alexis Ajinça sera encore une fois l'atout numéro un des vice-champions de France.
© AFP/
Le Français du Partizan Belgrade Joffrey Lauvergne
à la lutte avec Ali Traore et Will Daniels lors d'un match d'Euroligue, le 25 octobre 2013 à Belgrade
Leader invaincu en ProA, Nanterre aborde avec une grande modestie son prochain déplacement au Barça.
Le club francilien a alterné le bon et le moins bon dans cette épreuve qu'il découvre cette année. Pas loin d'un exploit à domicile lors de la première journée contre l'immense CSKA Moscou (59-62), les banlieusards parisiens ont ensuite été douchés à Belgrade face au Partizan (43-73).
"Nanterre aujourd'hui n'a pas la prétention d'avoir le niveau de l'Euroligue. Moscou c'était la surprise. Ce n'est pas parce qu'on les a tenus un peu que l'on a le niveau", insiste l'entraîneur Pascal Donnadieu.
"La logique c'est plutôt le résultat de Belgrade, même si 30 points cela reste sévère", ajoute-t-il.
Selon le coach nanterrien, l'Euroligue reste "une aventure fantastique" où son club se fixe avant tout pour objectif de "prendre du plaisir", de "gagner de l'expérience" en "donnant tout pour être à la hauteur" de cette compétition.
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