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L'Olympiakos Le Pirée a renversé in extremis le CSKA Moscou 70-68 vendredi à Madrid et décroché son billet pour sa 3e finale en quatre ans en Euroligue messieurs, grâce à un dernier quart-temps de folie dans le sillage de l'intenable meneur Vassilis Spanoulis.
Le club grec, triple champion d'Europe (1997, 2012, 2013), a été mené pendant quasiment toute la rencontre par le CSKA, qui a compté jusqu'à neuf points d'avance et s'est longtemps reposé sur l'arrière français Nando De Colo , meilleur marqueur du match (18 pts).
Mais Spanoulis s'est déchaîné en fin de rencontre pour mater le favori russe, sextuple vainqueur de la compétition, avec notamment un ultime trois points alors que les deux équipes étaient à égalité (66-66) au Palacio de Deportes de Madrid.
A l'évidence, le grand mérite de l'Olympiakos a été de ne pas s'affoler. Même mené, même malmené, même distancé au troisième quart-temps, le club grec est resté dans le match grâce à son ailier Georgios Printezis, meilleur marqueur grec (14 pts).
Pourtant, Nando De Colo avait tout fait pour faire douter ses adversaires. L'international tricolore a débuté par un trois points suivi d'une passe décisive pour Andrei Kirilenko pour pemettre au CSKA de mener 15-9 au premier quart-temps, achevé à 20-17.
- Spanoulis éclipse De Colo -
De Colo, précieux par ses pénétrations, a démarré la deuxième période avec la même énergie: déboulé dans la raquette et panier pour donner cinq points d'avance aux Russes (22-17), qui ont creusé l'écart à +7 (24-17).
Mais grâce à une réussite supérieure à trois points et sur lancers francs, l'Olympiakos s'est accroché, prenant même l'avantage pour la première fois du match (28-27) en milieu de deuxième quart-temps, conclu sur le score de 36-35.
De Colo a alors enfoncé le clou avec un trois points et deux paniers non primés qui ont permis aux Russes, à 13 minutes de la fin, de mener de 8 points (47-39), soit précisément l'écart entre les deux équipes à l'orée du money-time.
C'est le moment qu'a choisi Spanoulis pour enflammer le Palacio de Deportes: trois paniers primés et 11 points en trois minutes pour assommer les Russes, impuissants devant l'insolente réussite du meneur grec qui avait raté jusque-là tous ses trois points (3/8 au total).
Le public grec, présent en masse à Madrid, a exulté: voilà l'Olympiakos à nouveau en finale en déjouant tous les pronostics, comme en 2012 et 2013.
Le club grec affrontera dimanche pour le titre le vainqueur de l'autre demi-finale de ce Final Four, disputée entre le Real Madrid et le Fenerbahçe Istanbul en soirée (19h00 GMT).
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