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© AFP/Franck Fife
L'arrière de Nanterre David Lighty (c) face à Barcelone en Euroligue, le 6 décembre 2013 à Paris.
Proche du Top 16, Nanterre espère gagner à Kiev pour prendre une option sur la qualification tandis que Strasbourg jouera sa survie dans la compétition face au Real Madrid, vendredi lors de la 9e journée.
Le champion de France doit s'imposer en Ukraine pour reprendre l'avantage sur le Partizan Belgrade, son concurrent direct, victorieux du Fenerbahçe (79-77) jeudi soir à Istanbul.
A deux journées de la fin, les basketteurs de Nanterre occupent la quatrième place du groupe A, la dernière qualificative pour le Top 16, avec trois succès, le même nombre que les Serbes et deux d'avance sur le Budivelnik Kiev.
Largement dominateurs à l'aller face aux champions d'Ukraine (80-61), les hommes de Pascal Donnadieu l'avait emporté grâce à une défense rude qui s'était révélée particulièrement dévastatrice dans le premier quart temps.
Dernier de la poule, le "Bâtisseur" (traduction de Budivelnik) n'a d'autre choix que de s'imposer tout en rattrapant son retard de points enregistré à l'aller pour ne pas dire adieu au Top 16.
L'entraîneur nanterrien, Pascal Donnadieu, s'attend à rencontrer une équipe "revancharde" qui voudra montrer qu'elle est "capable de faire mieux devant son public" et pourra compter sur un "très bon shooteur", récemment recruté.
Le coach fait allusion à Daequan Cook, un arrière américain de 26 ans, qui a passé jusqu'ici toute sa carrière en NBA, évoluant notamment pour les Chicago Bulls et le Heat de Miami.
Le joueur vient renforcer un effectif déjà composé du vice-champion d'Europe lituanien Darjus Lavrinovic et de trois autres Américains, dont deux ont évolué en NBA, le meneur Blake Ahearn et l'ailier Dajuan Summers.
Malgré l'importance de cette rencontre, les joueurs de la JSF ne se mettent pas "énormément de pression" à en croire l'arrière-ailier Marc Judith. "La course au Top 16 est très rude et n'est pas gagnée. On a mis un pied dedans, mais il faut encore que nous allions chercher ce match", souligne-t-il.
"Exploit colossal"
Fidèle à sa prudence, Pascal Donnadieu se veut lui aussi mesuré. "La qualification n'est pas imminente. Elle peut être proche mais peut aussi s'éloigner d'un coup", affirme-t-il en soulignant que cela resterait un "exploit colossal" de gagner ce match ou le dernier (le 19 décembre) face au Fenerbahçe à domicile.
Mais les Nanterriens ont les armes pour remporter ce nouveau défi. Ils restent sur une prestation de haut vol en Euroligue face à Barcelone qu'ils ont failli battre une nouvelle fois (78-82) et ont renoué avec la victoire (88 à 75 contre Le Havre) en championnat de France où ils occupent la deuxième place après dix journées.
A la différence de Nanterre, Strasbourg n'a plus son destin en main. A Madrid, le club alsacien n'a d'autre choix que de réussir un immense exploit face au finaliste de la précédente édition et actuel leader invaincu du groupe B pour conserver une infime chance de qualification pour le Top 16.
Mais même en cas de succès inattendu, l'avenir de la SIG dans cette compétition dépendra des résultats des autres équipes.
Jouer de nouveau le Real, large vainqueur à l'aller (85-66), c'est surtout "une chance formidable" pour l'entraîneur de la SIG Vincent Collet . La victoire au buzzer face au Zalgiris Kaunas (77-76) lors de la 8e journée a redonné un peu d'élan à la formation alsacienne qui "bénéficie de davantage de confiance que lors du match aller", dixit son coach.
Pour le meneur-arrière Antoine Diot , l'objectif est surtout de se servir des deux prochaines rencontres d'Euroligue afin de "continuer à progresser".
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