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Nanterre, vainqueur de la Coupe de France 2014, beaucoup plus volontaire, a donné une gifle (70-54) à Limoges, champion de France en titre, lors du Match des champions, mardi à Rouen.
Cette rencontre entre les deux derniers champions de France - Nanterre l'ayant été en 2013 - a été loin de répondre aux attentes, tant l'écart d'investissement entre les deux équipes a été patent.
Nanterre, battu par le Paris-Levallois l'an passé, a démontré beaucoup plus d'envie que des Limougeauds victorieux en 2012 mais très pâlichons dans la Kindarena de Rouen.
Le CSP a réuni un effectif très impressionnant pour la saison à venir mais, au vu de ce match, les automatismes demanderont sans doute du temps à se faire jour.
Quelques ajustements pourraient aussi être rapidement nécessaires, car l'arrière américain Ramel Curry, arrivé avec un gros CV (il évoluait l'an passé au Panathinaïkos Athènes), a été fantomatique comme en préparation (0 point).
Limoges a eu un mal fou à étrenner son 10e titre de champion. Le CSP a proposé un brouet infâme pendant les vingt premières minutes et cela ne s'est pas franchement arrangé par la suite.
Manquant de rythme offensif et de dureté défensive, les Limougeauds ont accumulé les pertes de balle (21), les tirs ouverts ratés et ont laissé les Nanterriens les piétiner au rebond (42 à 26).
Après un premier quart-temps équilibré (14-12), Nanterre s'est progressivement détaché grâce à son adresse à trois points et à un très bon Mykal Riley (12 points).
L'ailier américain, très en vue l'an passé sous le maillot de Dijon, n'a visiblement eu aucun mal à trouver ses marques dans le club francilien, où il avait déjà évolué entre 2009 et 2012.
Profitant de la très grande liberté que lui autorise Pascal Donnadieu, il a propulsé la JSF en tête à la pause (33-22). Riley a ensuite reçu le soutien d'un autre nouveau venu, son compatriote Kyle Weems.
L'ailier fort a aligné 11 points dans le troisième quart-temps, dont un dunk spectaculaire, pour donner une avance véritablement conséquente à Nanterre (45-27, 26e), Limoges peinant toujours autant en attaque.
Le manque de cohésion du CSP, qui avait pourtant réussi une bonne préparation même s'il n'a conservé que trois joueurs du groupe sacré début juin, a continué à sauter aux yeux.
Pape-Philippe Amagou, Jamar Smith et Adrien Moerman ont tenté s'insuffler un semblant de révolte, mais toutes ces tentatives se sont fait en ordre trop dispersé pour que le CSP puisse revenir.
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