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© AFP/Glyn Kirk
Les joueurs de l'Olympiakos célèbrent leur victoire en finale contre le Real Madrid en Euroleague de basket à Londres, le 12 mai 2013
L'Olympiakos a conservé son titre dans l'Euroligue de basket en battant le Real Madrid, 100 à 88, en finale dimanche à Londres, un exploit que le club grec est seulement le quatrième à réussir depuis un quart de siècle.
Vainqueur de son troisième titre après 1997 et 2012, l'Olympiakos a consolidé son statut de numéro un continental des dernières années. Il en est à deux trophées en quatre Final Four sur les cinq dernières éditions. Depuis que la couronne se joue sous cette forme, seules trois équipes avaient réussi à s'imposer deux fois de suite: Milan (1987-1988), Split (1989 à 1991) et Tel Aviv (2004-2005).
Pourtant, pas plus que l'année dernière, le club du Pirée ne partait favori face à des adversaires qui se présentaient à Londres avec un meilleur bilan et des effectifs plutôt plus étoffés.
En 2012, les Grecs avaient dû compter sur un panier au buzzer pour battre le CSKA Moscou en finale. Le titre de cette année a mis moins de temps à se dessiner, mais l'Olympiakos a tout de même dû surmonter un départ catastrophique (10-27 après le premier quart-temps), avant que l'adresse de Spanoulis (22 points) et la vivacité en pénétration de l'Américain Acie Law (20 points) ne fassent la différence.
Déjà revenus à quatre points à la mi-temps (37-41), les Grecs sont passés devant pour la première fois dans le troisième quart-temps après une époustouflante série de trois paniers à trois points réussis par Spanoulis en une minute. L'ancien de NBA, déjà vainqueur de l'Euroligue avec le grand ennemi de l'Olympiakos, le Panathinaïkos, n'avait pas marqué un seul point avant ce triple coup d'éclat.
Dominateur aussi à l'intérieur avec le sculptural américain Kyle Hines (12 points), l'Olympiakos a imprimé un rythme d'enfer au match et fait exploser la défense de Madrid par sa vitesse. C'est seulement la deuxième fois dans les 40 dernières années que le vainqueur atteint les cent points en finale.
A égalité 61-61 après 30 minutes, les Grecs ont tué le match en infligeant à leur adversaire un 9 à 1 au début du dernier quart-temps. Les Madrilènes, ayant perdu leur adresse à trois points, n'ont jamais pu revenir.
Au final, les joueurs du Pirée ont fait mentir les pronostics, comme en demi-finale contre le CSKA Moscou, largement dominé (69-52).
La victoire de l'Olympiakos prolonge la suprématie de la Grèce dans le concert européen des clubs. Le pays a en effet remporté neuf fois l'Euroligue, soit une année sur deux, depuis le premier titre du Panathinaïkos en 1996. Malgré la crise économique qui le frappe comme le reste du pays, l'Olympiakos a su rester compétitif en s'appuyant sur une majorité de joueurs grecs (9 sur les 16 présents à Londres).
Parmi eux, le meneur Spanoulis a pleinement justifié lors du Final Four son titre de MVP (meilleur joueur) de la saison d'Euroligue, mais on a aussi admiré l'adresse de Perperoglou (10 points) et de Sloukas (11 points).
Le Real Madrid s'est appuyé trop exclusivement sur ses deux anciens de NBA, Rudy Fernandez (21 points) et Sergio Rodriguez (17 points). Détenteur du record des titres, il reste à la recherche de sa neuvième couronne depuis 18 ans.
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