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© AFP/BULENT KILIC
Nando De Colo
(d) du CSKA Moscou tente un panier face à Dimitrios Agravanis de l'Olympiakos en demie du Final four de l'Euroligue, le 19 mai 2017 à Istanbul
Pour sa deuxième finale d'Euroligue d'affilée, Fenerbahçe a l'occasion de donner à la Turquie son premier titre dans l'épreuve-reine du basket continental contre Olympiakos, dimanche (20h00) devant le public d'Istanbul.
Les jaune et noir en sont à leur troisième Final Four consécutif. L'an passé, ils avaient échoué d'un rien en prolongation contre le CSKA Moscou de Nando De Colo et la saison précédente contre le Real Madrid en demie, dans la capitale espagnole.
Cette fois-ci, les Stambouliotes ont rendu la monnaie de leur pièce aux "merengue" vendredi devant leur public survolté (84-75), dans un match maîtrisé de bout en bout. Les Moscovites ont également perdu, victime d'Olympiakos et de son diabolique meneur Vassilis Spanoulis.
Les deux équipes qui avaient dominé la saison régulière (Madrid 1er et Moscou 2e) ayant disparu, la voie semble dégagée pour que ce pays fou de basket touche enfin au but en club, avec l'aide des fervents supporteurs du Sinam Erdem Dome, où aura lieu aussi la phase finale de l'Euro-2017 en septembre.
- Spanoulis toujours là -
Le "Fener", l'un des quatre clubs d'Istanbul qui participaient à la nouvelle formule de l'Euroligue cette saison avec Efes, Galatasaray et le petit dernier Darussafaka, s'appuie bien entendu sur un collectif très international, où les joueurs majeurs ne sont pas de nationalité turque, à part le meneur Ali Muhammed, alias Bobby Dixon, un Américain naturalisé bien connu en France (Gravelines, Le Mans, ASVEL, Dijon).
On trouve d'autres joueurs américains, comme l'intérieur Ekpe Udoh, un ancien de NBA (Golden State, Milwaukee...), dominateur en demi-finale (18 points, 12 rebonds, 8 passes), italien (Luigi Datome), tchèque (Jan Vesely), grec (Kostas Sloukas, deux fois champion avec... Olympiakos) et serbe (Bogdan Bogdanovic).
L'entraîneur est serbe aussi, le légendaire Zeljko Obradovic , le coach le plus titré de l'histoire (huit sacres avec quatre clubs différents depuis 1992), présent à son seizième Final Four.
Côté grec, le danger porte un nom: Spanoulis. Le meneur barbu, âgé de 34 ans, a refait son coup favori au CSKA en demi-finale: sortir de sa boîte pendant le "money time" (14 points dans le dernier quart-temps), après avoir été muet dans les trois premiers (0 point). Le "Fener" serait bien inspiré de se méfier, car le club du Pirée avait fait le doublé en 2012 et 2013 sans être favori.
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