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© AFP/Attila Kisbenedek
L'Espagnol Rudy Fernandez
, à la lutte avec le Slovène Jure Balazic, lors de l'Euro-2013, le 5 septembre 2013 à Celje
Après la France, finaliste en 2011, battue la veille, l'Espagne, double tenante du titre, est tombée dès son deuxième match jeudi à l'Euro-2013 messieurs de basket, face aux pays hôte, la Slovénie (78-69).
Ce revers, même si la Slovénie est considérée comme un possible outsider pour le podium, confirme que l'Espagne, privée de trois joueurs majeurs ( Pau Gasol , Juan Carlos Navarro et Serge Ibaka), est sans doute moins forte que les années précédentes.
Cela laisse aussi à penser qu'aucune équipe n'est à l'abri d'une mauvaise surprise et que bien des rebondissements sont à attendre lors de cet Euro.
Les Espagnols paraissaient avoir le match bien en main à la pause (33-25), mais leur défense a ensuite pris l'eau (53 points encaissés).
Cette défaite ne devrait pas avoir de conséquences désastreuses pour l'Espagne concernant la qualification pour le deuxième tour. Mais elle signifie qu'elle abordera sans doute cette phase avec au maximum 2 points, car la Slovénie devrait se qualifier sans mal.
Après s'être pris les pieds dans le tapis face à l'Allemagne (80-74), la France s'est bien rétablie en donnant la leçon à la Grande-Bretagne (88-65), avec une bien meilleure implication.
Mais la situation est encore bien confuse dans son groupe, où l'Allemagne a perdu le bénéfice de son exploit initial en s'inclinant devant la Belgique (73-77 a.p.) et où, contre toute attente, c'est l'Ukraine qui mène la danse, après avoir dominé Israël (74-67).
Autre poids lourd à avoir perdu en ouverture, la Lituanie s'est rachetée devant la Macédoine (75-67). Les Lituaniens ont bien contrôlé Bo McCalebb (11 points) et la Macédoine, sensation de la précédente édition (4e), est en danger d'élimination.
Car dans ce groupe B, la Lettonie joue les trouble-fête, après avoir signé un deuxième succès, face au Monténégro (81-80).
Finalement, une seule nation continue à mener grand train : la Grèce. Elle est venue à bout d'une Russie très diminuée (80-71), avec toujours un exemplaire effort collectif.
Dans cette poule, la Turquie, corrigée par une Italie renaissante (75-90), est en fâcheuse posture.
Les vice-champions du monde 2010, qui avaient déjà failli être éliminés au premier tour en 2011 avant de s'en sortir assez miraculeusement, joueront un match à la vie à la mort samedi contre la Grèce.
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