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© AFP/JOE KLAMAR
Les Bleues qualifiées pour la finale de l'Euro après leur victoire sur la Grèce à Prague, le 24 juin 2017
Les basketteuses françaises affronteront l'Espagne pour la médaille d'or de l'Euro, dimanche (20h30) à Prague, dans une revanche de la finale de 2013 perdue devant leur public.
Les Bleues ont obtenu leur billet pour leur troisième finale consécutive en confirmant leur supériorité sur les Grecques en demi-finale, 77 à 55, plus facilement que dans le match de poule gagné contre la même équipe il y a six jours (70-63).
La moitié du groupe actuel était à Orchies en 2013, lorsque la France s'était inclinée d'un seul point, dont Gaëlle Skrela et Céline Dumerc. Pour ces deux joueuses, le match de dimanche sera leur dernier en bleu.
"Les deux retraitées vont finir sur une finale. C'est top! Ce qui est sûr, c'est qu'on est sûr d'avoir une médaille et pour le basket français cinq de suite c'est énorme. Je suis fière de ce qu'on fait", a dit la capitaine Céline Dumerc.
La dernière marche s'annonce particulièrement difficile à franchir car l'Espagne, vice-championne olympique, a fait forte impression en demi-finale en surclassant la Belgique 68 à 52. L'une des tâches prioritaires des Françaises sera de contrôler la redoutable Alba Torrens , peut-être la meilleure joueuse de l'Euro, auteur de 20 points et 10 rebonds samedi.
Difficile, mais loin d'être impossible. Les Françaises pourront s'appuyer sur leur victoire sur l'Espagne en match de préparation, il y a deux semaines à Mulhouse, 65 à 56, et sur un bilan positif ces dernières saisons. La finale de 2013 est le seul match perdu contre la "Roja" sur les cinq derniers joués depuis 2011.
Il s'agira d'une explication entre les deux nations les plus régulières des dernières années. La France n'a plus quitté le podium depuis le titre de 2009. L'Espagne reste sur sept médailles lors des huit dernières éditions (1 or, 1 argent, 5 bronze).
- Les Bleues s'envolent sur la fin -
Contre les Grecques, la victoire s'est déroulée selon le scenario espéré. Accrochées pendant trois quart-temps (+5 après 30 minutes), les Françaises ont fait parler leur supériorité athlétique et la profondeur de leur banc pour s'envoler dans le dernier (25-8).
Ce sont deux paniers à trois points réussis coup sur coup par les jeunes Olivia Epoupa (11 points) et Marine Johannes (10 points) qui ont creusé le trou définitif: +10 à six minutes de la fin. Les Grecques, usées, se sont alors effondrées.
Comme à chaque sortie, les Bleues ont fait la démonstration de leur force collective. Les douze joueuses ont toutes marqué, dont bien sûr Endy Miyem, la plus régulière depuis le début du tournoi et encore la meilleure en demi-finale (13 points).
A l'intérieur, elles ont fait le ménage. C'était le soir de Diandra Tchatchouang, la joueuse de Bourges, auteur de 12 points. Son contre spectaculaire à un moment crucial du dernier quart-temps a fait exploser la centaine de supporteurs français présents dans l'Arena de Prague. Helena Ciak a elle pris 10 rebonds.
Les joueuses de Valérie Garnier ont aussi réussi une grosse défense sur les deux meilleures joueuses hellènes, surtout Evina Maltsi, obligée de forcer ses tirs (9 points, 4 sur 14 lancers francs). L'autre gâchette Stella Kaltsidou est quand même parvenue à inscrire 15 points.
Les Bleues chercheront à remporter leur troisième titre continental après ceux de 2001 et 2009. Ce serait le second pour Dumerc et Miyem.
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