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© AFP/Frank Perry
La meneuse de l'équipe de France, Céline Dumerc, lors du match de l'Euro contre la Lettonie, le 15 juin 2013 à Trélazé près d'Angers
La France, vice-championne olympique en titre, a fait une entrée en fanfare dans "son" Euro dames de basket, en laminant la Lettonie (62-39), impuissante face aux qualités athlétiques des Bleues, samedi à Trélazé.
Dans l'ambiance chaleureuse de la toute nouvelle Arena Loire de Trélazé, pleine à craquer, les "Braqueuses" ont montré pourquoi elles étaient les immenses favorites de la compétition. Elles chercheront à confirmer dimanche (21h00) face à la Serbie.
La Lettonie n'est certes pas l'une des toutes meilleures nations européennes, mais elle a de bonnes références, ayant fini 4e en 2007. Il y a deux ans, elle avait même battu la France (56-59) au premier tour.
Mais samedi, après que Céline Dumerc, la capitaine tricolore, eut reçu le trophée de meilleure joueuse européenne de l'année 2012, les Baltes, handicapées par l'absence de quelques anciennes, n'ont pas pesé bien lourd.
Elles ont volé en éclats face à l'impact physique des Tricolores, qui ont imposé une défense d'acier en fermant complètement l'accès du cercle aux Lettones.
Avec l'incorporation dans le cinq majeur sur le poste d'ailière de la jeune Diandra Tchatchouang (22 ans), la France aligne trois joueuses sur cinq à 1,89 m et plus.
Yacoubou dans son style inimitable
C'est ce différentiel physique qui a permis aux Françaises de s'envoler dès le début du match, en compensant par leur agressivité vers le panier une certaine maladresse à mi-distance, due sans à la fébrilité propre à un premier match.
Après un bon passage d'Anaël Lardy, la France avait déjà creusé un écart significatif (20-9, 13e). Pierre Vincent , le sélectionneur national, en profitait pour faire tourner son effectif. Après à peine un quart de jeu, les douze Bleues avaient déjà foulé le parquet.
Avec seulement 14 points marquées à la pause, les Lettones souffraient de la comparaison, pour le plus grand bonheur du public, ravi de soutenir l'équipe qui l'avait tant fait rêver l'été dernier aux JO de Londres.
Sanctionnée rapidement de deux fautes offensives en début de match, Isabelle Yacoubou , voyante avec ses cheveux teints en bleu, enfonçait un peu plus la Lettonie grâce à 9 points quasiment consécutifs dans le troisième quart-temps (46-22, 26e).
Un peu trop faciles peut-être, les Françaises s'oubliaient un instant en défense et laissaient leurs adversaires grappiller quelques rebonds et gonfler un peu leur total de points.
Mais Yacoubou, le "Baby Shaq" (en référence à l'ancien pivot NBA Shaquille O'Neal ) de l'équipe de France, ne s'arrêtait pas en si bon chemin. Elle imposait son style inimitable à l'intérieur pour faire enfler l'écart.
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