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L'équipe de France Dames après le succès contre la Grande-Bretagne à l'Euro le 17 juin 2013 à Trélazé
La France a été si impressionnante jusque-là que seul un énorme excès de confiance paraît susceptible de l'empêcher d'atteindre les quarts de finale de l'Euro-2013 dames de basket-ball, avant le début mercredi du deuxième tour.
Les "Braqueuses" ont pour l'heure été à la hauteur des attentes suscitées par leur formidable aventure des JO de Londres, où elles avaient émerveillé les téléspectateurs français avant de décrocher la médaille d'argent.
A Trélazé, hôte du premier tour de cet Euro pour leur groupe, elles ont signé un impeccable sans faute, avec trois victoires en autant de matchs, tout en communiant avec un public subjugué par leur allant.
Les rencontres amicales avaient donné un aperçu à la fois de cette ferveur populaire et de la valeur des Bleues. Elles avaient gagné leur neuf matchs de préparation par un écart moyen de 21,7 points.
Elles ont fait encore mieux lors de ces trois matchs officiels, remportés en moyenne par 33 points d'écart. La Lettonie (62-39) et la Serbie (76-32), archi-dominées athlétiquement, ont été broyées.
La Grande-Bretagne a mieux résisté, mais sans pouvoir échapper à un sort similaire (79-47). Même si ce groupe était peut-être le moins relevé de tous, la France a frappé du poing sur la table.
La seule menace planant au-dessus de la tête des Bleues serait donc de se laisser prendre par l'euphorie ambiante et de se déconcentrer. Mais l'exigeant Pierre Vincent veille au grain.
"On a une forte confiance en nous, mais sans excès", explique le sélectionneur. "On sait qu'on peut être malmené. Aux JO, on l'a été. Après, notre travail c'est de trouver des solutions. Je ne sais pas si on les trouvera toujours. Mais en tout cas on les cherchera. Et les chercher, c'est déjà plus qu'à moitié les trouver."
Tous les voyants au vert
© AFP/FRANK PERRY
La Française Céline Dumerc (à droite) lors d'un match contre la Grande-Bretagne le 17 juin 2013 à Trélazé
Jusqu'ici, en tout cas, les Françaises ont trouvé les bonnes réponses. La défense tricolore, l'ADN de l'équipe, est bien en place, avec seulement 39,3 points de moyenne encaissés. Plus étonnant, elle dispose de la deuxième meilleure attaque (72,3 points), derrière l'Espagne.
La France est aussi la deuxième équipe la plus adroite de la compétition (48,9% d'adresse), grâce à un secteur intérieur qui ravage tout sur son passage.
Seule l'adresse aux tirs primés (33,3%) n'est pas tout à fait aussi rayonnante, sans être non plus désastreuse. Mais les Bleues ont une telle variété d'options que cela relève du détail.
Car l'autre aspect positif du premier tour est que le sélectionneur a pu faire tourner à loisir son effectif, sans user les organismes. Céline Dumerc et Sandrine Gruda , les deux Françaises les plus utilisées, n'ont joué que 21 minutes en moyenne.
Cela a permis d'apprécier la science du jeu de Gaëlle Skrela, qui débute sous le maillot bleu à 30 ans, ou le talent brut de Diandra Tchatchouang (22 ans) et Valériane Ayayi (19 ans).
Tous les voyants sont donc au vert avant d'aborder le deuxième tour. Des trois adversaires à venir, dans l'ordre d'apparition la Croatie, la République tchèque et le Bélarus, seul ce dernier semble pouvoir perturber un peu la France.
Avec quatre points au compteur pour démarrer cette deuxième phase, les "Braqueuses" n'ont besoin que de deux victoires en trois matchs pour être certaines d'aller en quarts.
Mais elles viseront évidemment un nouveau triplé, histoire de maintenir la dynamique de 12 victoires consécutives depuis leur défaite face aux Etats-Unis en finale des JO, et de s'offrir un quart de finale pas trop ardu.
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