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Le Real Madrid a balayé Fenerbahçe (96-87) pour atteindre sa troisième finale d'Euroligue consécutive, vendredi sur son parquet, où le vice-champion d'Europe 2013 et 2014 tentera dimanche de soulever enfin le trophée contre l'Olympiakos, vainqueur renversant du CSKA Moscou (70-68).
La troisième tentative d'affilée sera-t-elle la bonne? Pour le Real, club le plus titré en C1 (1964, 1965, 1967, 1968, 1974, 1978, 1980 et 1995), c'est une nouvelle occasion de mettre fin à 20 longues années sans sacre européen, avec une neuvième couronne à aller chercher à domicile au Palacio de Deportes de Madrid.
Il faudra pour cela faire aussi bien que contre Fenerbahçe, assommé dès le deuxième quart-temps grâce à une orgie de tirs à trois points réussis, ce qui a offert au Real un avantage de 20 points à la mi-temps (55-35).
"Nous avons été très solides, s'est réjoui l'entraîneur madrilène Pablo Laso. Cela nous a permis de prendre 20 points d'avance. Défensivement, offensivement, nous avons fait un très bon match. (...) Nous avons fait du bon travail et nous voilà en finale."
Les Turcs avaient pourtant viré en tête au premier quart-temps (21-20) mais ils se sont littéralement écroulés face à la puissance du pivot mexicain Gustavo Ayon (18 pts). Et surtout face à l'insolente réussite à trois points des artilleurs madrilènes (47%), notamment l'Américain K.C. Rivers (5/6).
L'ailier fort serbe de Fenerbahçe Nemanja Bjelica, MVP de la saison régulière d'Euroligue, a été beaucoup trop discret (11 pts). Et le début du troisième quart-temps a fait encore plus mal au club d'Istanbul avec trois tirs primés successifs de Sergio Llull , Rudy Fernandez et Jaycee Carroll pour porter le score à 64-37.
Malgré le sursaut d'orgueil des Turcs en fin de rencontre, le Real s'est tranquillement qualifié, offrant une consolation aux supporteurs de sa section football, éliminée mercredi en demi-finale de la Ligue des champions par la Juventus Turin.
Le club merengue devra néanmoins se méfier dimanche de l'Olympiakos, qui l'avait battu en finale en 2013 à Londres (100-88).
- Spanoulis éclipse De Colo -
L'équipe du Pirée, sacrée en 1997, 2012 et donc 2013, a une fois de plus affiché vendredi ses immenses qualités mentales: dans l'autre demi-finale, elle a écarté le CSKA Moscou au bout d'un scénario renversant qui a rappelé celui de la finale 2012 entre les deux équipes.
A l'époque, menés de 19 points à 12 minutes de la fin, les Grecs avaient créé l'une des plus grandes surprises de l'histoire du basket européen en s'imposant au nez et à la barbe des Moscovites (62-61).
Cette fois, Le Pirée n'avait "que" huit points de retard à l'entrée du money-time mais il n'a jamais lâché psychologiquement dans le sillage de l'intenable meneur Vassilis Spanoulis.
"Nous n'avons pas été patients au début, nous étions un peu nerveux. Mais une fois de plus, nous avons montré notre caractère et notre coeur", a commenté Spanoulis. "A la fin, je savais que si je jouais comme je sais le faire, nous en étions capables à nouveau."
Pourtant, Nando De Colo avait tout fait pour faire douter les Grecs. L'international français, précieux par ses pénétrations et meilleur marqueur du match (18 pts), a permis au CSKA de mener de huit points à 13 minutes de la fin (47-39).
Mais l'Olympiakos s'est accroché avant que l'incroyable Spanoulis n'entre en scène.
Le meneur grec a enflammé le Palacio de Deportes avec trois paniers primés dans les trois dernières minutes. Les Russes, étourdis, sont restés impuissants devant le meneur grec qui avait raté jusque-là tous ses lancers à trois points (3/8 au total).
Le public grec, présent en masse à Madrid, a exulté. Et si le public madrilène se montre à la hauteur dimanche (18h00 GMT), les retrouvailles entre les deux finalistes 2013 s'annoncent brûlantes.
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