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© AFP/Thomas Samson
Le meneur du Paris-Levallois Antoine Diot
(g.) lors de la finale de la Coupe de France entre Paris-Levallois et Nanterre au POPB, le 5 mai 2013.
Le Paris-Levallois a retrouvé le sourire après une saison extrêmement décevante en s'offrant la Coupe de France messieurs de basket-ball, grâce à sa victoire sur Nanterre (77-74) en finale, dimanche au Palais omnisports de Paris-Bercy.
C'est le premier trophée pour le club parisien depuis la fusion avec Levallois en 2007. Séparément, Paris avait été champion en 1997 et finaliste de la Coupe de France en 2000, comme Levallois en 1996 et 1998.
Ce titre atténue pour Paris la déception de sa terrible 12e place en Championnat, qui l'a privé des play-offs. Terrible au regard des ambitions d'un club qui avait été quart de finaliste l'an passé.
Avec la paire américaine Sean May/Jawad Williams, Paris disposait de deux joueurs dans le Top 4 des plus gros salaires de ProA. Il avait aussi réussi à faire revenir dans son club formateur Andrew Albicy et à attirer un autre international français, Antoine Diot .
Mais à vouloir chasser plusieurs lièvres à la fois, notamment avec l'EuroChallenge, le PL a usé ses joueurs, en étant de plus accablé par la malchance avec de nombreuses blessures.
La non qualification pour les play-offs a provoqué un "traumatisme" dans les rangs parisiens, a avoué dimanche leur entraîneur Christophe Denis, très fier qu'ils aient su réagir pour décrocher ce trophée.
Pour succéder au palmarès à Chalon-sur-Saône, Paris a réussi l'une de ses prestations les plus accomplies de la saison. Car Nanterre, déjà finaliste malheureux de la Coupe de France en 2007, s'est battu avec énormément de courage.
Paris s'est appuyé sur le travail de titan (21 points, 13 rebonds, 5 passes décisives) de Sean May, le meilleur marqueur de ProA cette saison. Mais c'est surtout son agressivité en défense qui lui a permis de l'emporter.
"On a retrouvé la solidité défensive qu'on avait perdue ces derniers temps", a souligné Diot. "On a des joueurs d'expérience qui ont déjà gagné des finales, donc ça a peut-être été un plus pour nous ce soir."
Nanterre, qui n'a accédé à la ProA qu'il y a deux ans et qui réussit chaque saison des miracles avec des moyens très limités, a sans doute manqué de cette expérience des grands rendez-vous.
C'était en tout cas le regret des Nanterriens qui ont tardé à entrer dans le match. "On a été un peu timoré par l'enjeu en première période. On n'a pas vraiment su développer notre jeu. On a trop joué avec le frein à main", a remarqué l'arrière Xavier Corosine.
Valeureux guerriers, les Nanterriens se sont pourtant rapprochés à un point (65-66) à deux minutes de la fin après un tir primé de Chris Warren. Mais Diot, d'un improbable tir dos au panier, puis May ont plié le match.
L'entraîneur parisien Christophe Denis avait lui le sentiment "d'avoir raté quelque chose cette année", mais pensait déjà à l'avenir. "On a trébuché, mais quand on trébuche, on se relève et ça n'empêche jamais de revenir", a-t-il ajouté.
Alors que son avenir à Paris n'est pas encore assuré, il a rappelé avoir encore un an de contrat et n'avoir "jamais caché (sa) passion pour ce club". "J'aime mes joueurs, ce groupe, ce club, mon métier", a-t-il dit. "Mais je ne suis qu'un simple entraîneur. Chacun assumera ses responsabilités."
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