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© AFP/OZAN KOSE
Le Serbe Bogdan Bogdanovic (c) de Fenerbahçe monte au panier face aux joueurs de l'Olympiakos Le Pirée en finale de l'Euroligue de basket, le 21 mai 2017 à Istanbul
Une si longue attente! Fenerbahçe est devenu la première équipe turque à remporter l'Euroligue, la compétition reine du basket continental, en dominant l'Olympiakos Le Pirée (80-64) en finale, dimanche à Istanbul.
Cela faisait deux Final Four de suite que le "Fener" échouait aux portes du sacre. Porté par un public incandescent, le club stambouliote a su conjurer le signe indien au terme de quarante minutes de très haute intensité.
Des barbelés en défense, de l'adresse à trois points, et des actions assassines à des moments cruciaux: les Turcs de l'entraîneur Zelimir Obradovic (nonuple vainqueur de l'épreuve) ont trouvé la recette pour gagner, la même qui a fait le succès des Grecs triples lauréats de l'épreuve (1997, 2012 et 2013).
La leçon de la finale perdue en 2016 contre le CSKA Moscou, après une prolongation étouffante (101-96), a donc été retenue. Sur les douze nouveaux champions d'Europe, neuf avaient connu l'amer goût de la défaite à Berlin. Parmi eux, l'intérieur américain Ekpe Udoh, désigné MVP du Final Four, avec une nouvelle ligne de statistiques complète (10 points, 9 rebonds, 4 passes décisives, 5 contres).
Déjà dominateur en demi-finale contre le Real Madrid (84-75), Fenerbahçe a reproduit une performance pleine de maîtrise contre l'Olympiakos, qui avait éliminé de son côté le champion sortant (82-78).
- L'Olympiakos a craqué -
Les Jaune et Bleu ont récité leur basket, un alliage de talent offensif et d'efficacité défensive, jusqu'à écoeurer physiquement leurs adversaires. Les Grecs ont d'abord répondu avec leur style rugueux, en cadenassant la raquette.
A la mi-temps, l'écart n'était que de cinq points (39-34), et laissait présager une seconde période pleine de suspense. Cela n'a pas été le cas.
Il y a d'abord eu cette banderille à trois points de l'Italien Luigi Datome, à la conclusion d'un 8-0, pour reléguer Le Pirée à plus de dix points pour la première fois du match (57-44, 28e). Puis ces deux "blocks" en 30 secondes d'Ekpe Udoh, le meilleur contreur du Continent, en fin du 3e quart alors que les Grecs jetaient toutes leurs forces pour revenir.
L'Olympiakos a déjà renversé des montagnes à ce niveau-là: ils avaient bien remonté 19 points en 12 minutes pour coiffer le CSKA au poteau en 2012. Mais cette fois-ci, la réussite les a fuis, à l'image de cette tentative longue distance de Vassilis Spanoulis, qui a longtemps hésité avant de se refuser au panier...
Le meneur grec n'avait jusque-là perdu qu'une seule de ses neuf rencontres en Final Four. La seconde ne souffrira d'aucune contestation.
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