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© AFP/Jure Makovec
Johan Petro
s'efforce de bloquer le ballon dans les bras du Slovène Bostjan Nachbar , lors d'un match amical entre les deux équipes en préparation à l'Euro-2013 de basket, le 31 août à Ljubljana.
L'équipe de France messieurs de basket a achevé sur un succès samedi en Slovénie (70-65) sa préparation pour l'Euro-2013, globalement satisfaisante même si elle va devoir continuer à monter en puissance pour jouer un rôle majeur dans le tournoi.
. Un bilan chiffré honnête
Sur leurs dix matches de préparation, les vice-champions d'Europe en ont remporté sept et perdu trois. Ces trois défaites ont été concédées face à des candidats déclarés au podium: l'Espagne, double tenante du titre, et la Grèce. Face aux Grecs (67-79), en début de préparation, les Bleus n'étaient pas encore au point, l'équipe ayant été une nouvelle fois largement renouvelée par rapport aux campagnes précédentes. Contre les Espagnols, ils se sont inclinés sur la dernière possession à Montpellier (84-85). Quatre jours plus tôt à Madrid, ils avaient cédé aussi (76-85), mais après avoir longtemps tenu tête à leurs adversaires.
. Le secteur intérieur plutôt encourageant
Avant le début de la préparation, de gros doutes pesaient sur le niveau du secteur intérieur français, avec les forfaits de plusieurs joueurs qui auraient sans doute joué l'Euro ( Joakim Noah , Kevin Séraphin, Ali Traoré, Ian Mahinmi , Ronny Turiaf et Rudy Gobert). Ils n'ont pas tous été levés, mais l'encadrement tricolore a été plutôt rassuré par ce qu'ont montré Alexis Ajinça, Johan Petro et Joffrey Lauvergne . Ajinça peut être un vrai atout offensif s'il est bien utilisé. Petro amène sa robustesse défensive et Lauvergne, étonnant de fraîcheur, apporte enthousiasme et combativité. "Ca n'était pas évident au début de la préparation. Mais aujourd'hui, ce que les deux ou trois joueurs concernés nous ont montré est plutôt encourageant", souligne le sélectionneur, Vincent Collet .
. Des leaders proches de leur meilleur niveau
Contrairement à l'été dernier avant les JO, où une blessure à un oeil avait longtemps fait douter de sa présence à Londres, Tony Parker a été plutôt épargné par les soucis physiques lors de cette préparation. Tout juste a-t-il manqué le premier match en Espagne, après avoir reçu une béquille sur un genou. Vincent Collet s'est attaché à ménager le meneur des San Antonio Spurs, qui sortait d'une longue saison après avoir atteint la finale NBA. En passant 29 points aux Espagnols à Montpellier, Parker a démontré qu'il était prêt pour l'Euro. Nicolas Batum a alterné le bon et le moins bon lors de cette préparation. L'ailier de Portland se laisse parfois emporter par son tempérament et peut sortir rapidement d'un match. Mais il a une rare capacité à scorer, comme le démontrent ses 17 points inscrits en dix minutes lors du second match contre les Espagnols. Boris Diaw , le capitaine, a un peu souffert physiquement sur cette dernière semaine, accusant le contrecoup de la préparation foncière. Mais il reste l'indispensable homme à tout faire de l'équipe et celui autour duquel le jeu s'organise en priorité, après Parker.
. Des questions en suspens
L'identité de l'équipe de France est traditionnellement basée sur sa solidité défensive. Mais cette année, ce profil a un peu évolué. Les Bleus comptent nombre d'attaquants de classe et un peu moins de défenseurs purs. Leur défense, principalement sur le repli défensif et dans le secteur intérieur, est ainsi souvent apparue assez poreuse. Cela a été un des axes de travail essentiels de la dernière semaine de préparation. Mais le dernier match remporté samedi en Slovénie (70-65) n'a pas été complètement rassurant dans ce domaine, et les Français vont devoir encore hausser leur niveau défensif pour exaucer leur voeu de devenir champions d'Europe.
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