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© AFP/Jure Makovec
Le capitaine de l'équipe de France Boris Diaw
, face à la Grande-Bretagne, le 5 septembre 2013 à Ljubljana
Après la désagréable impression laissée la veille, la France a montré un visage beaucoup plus séduisant pour vaincre la Grande-Bretagne (88-65) et se relancer lors de son deuxième match de l'Euro-2013 messieurs de basket, jeudi à Ljubljana.
Le revers contre l'Allemagne (74-80) mercredi lors du premier match avait jeté un froid dans le camp tricolore. Les Bleus n'avaient plus l'habitude d'être ainsi contestés si tôt, eux qui n'avaient pas perdu au premier tour d'un Euro depuis 2007.
Une bonne nuit d'introspection et probablement quelques vifs échanges dans le secret des vestiaires leur ont permis de se remettre les idées à l'endroit. Même s'il faudra attendre des défis plus relevés pour juger de la véritable valeur des vice-champions d'Europe.
Leur prochain adversaire vendredi (21h00), Israël, devrait d'ailleurs être un meilleur révélateur. Les Israéliens, qui étaient attendus sans trop de problèmes au deuxième tour, ont connu un début d'Euro dramatique, chutant tour à tour devant la Grande-Bretagne (71-75 a.p.) et la surprenante Ukraine (67-74).
S'ils restent sur ce qu'ils ont montré jusque-là, avec en particulier un secteur intérieur affligeant, les Israéliens ne pèseront pas lourd face aux Français. Mais cette équipe sait qu'un nouvel échec lui est interdit et dispose de quelques joueurs de classe, toujours capables de s'enflammer.
Rassurée par cette victoire, la bande à Tony Parker est également pleinement relancée dans cet Euro puisque l'Allemagne a chuté devant la Belgique (73-77 a.p.).
L'intérêt de la France est que les Allemands n'accèdent pas au deuxième tour, car cela pourrait lui permettre d'aborder cette phase avec le maximum de points (4). A condition, bien sûr, de ne pas connaître de nouvelle défaillance d'ici là.
Envie de rachat
© AFP/Jure Makovec
Les Français Joffrey Lauvergne
et Nando De Colo
tentent d'empêcher le Britannique Myles Hesson de marquer, le 5 septembre 2013 à Ljubljana
Les Bleus avaient une folle envie de se racheter. Cette criante évidence est apparue dès la première action de la partie, lorsque Nicolas Batum , assez timoré mercredi, est monté au cercle pour claquer un énorme dunk.
L'ailier de Portland, très actif, a montré l'exemple à ses coéquipiers, beaucoup plus agressifs que face aux Allemands. Après quatre minutes, un tir primé de l'impeccable Mickaël Gelabale donnait à penser que la Grande-Bretagne se dirigeait vers une dure soirée (3-11).
Mais cette équipe n'a pas battu Israël pour rien. Elle a du caractère et quelques joueurs capables de jolis coups de patte. A commencer par son ailier fort Daniel Clark, lequel a causé bien du tourment à la défense tricolore, pas forcément rassurante sur certaines situations.
Ses quatre tirs primés, dont deux pris sur la tête d'un Johan Petro inattentif, pour 16 points à la pause, ont relancé son équipe, alors que Vincent Collet avait pris le risque de placer intégralement son cinq de départ sur le banc.
Il a fallu le retour de Batum et Parker pour que la France reprenne ses aises, la Grande-Bretagne étant un instant revenue à -4 (31-35, 16e). Le duo était alors bien décidé à tuer le match sans attendre et faisait passer le message à coups de pénétrations rageuses.
L'avis était bien reçu par Nando De Colo qui, de deux tirs primés, donnait une avance très confortable aux siens (71-48, 30e). Les Bleus pouvaient ensuite gérer sereinement le dernier quart-temps, tout en donnant un peu de repos aux cadres.
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