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"Une idole" pour les uns, déjà "une légende" pour d'autres, les fans de basket ont baigné dans la douce folie de Tony Parker dimanche à Montpellier où le meneur des Spurs était la vedette d'un match de gala.
Sur le parquet de l'Aréna, face au Paris-Levallois, avec ses copains de la NBA, Boris Diaw ou Nicolas Batum , le champion d'Europe et de NBA a privilégié le show alors qu'il rentre à peine de son voyage de noce.
Dans une salle quasi comble, Parker, dont c'était la seule sortie en France, a ainsi réussi quelques bijoux de passes. Il a aussi démontré que sans entraînement son adresse restait diabolique à trois points.
Avant le coup d'envoi, Tony Parker est toujours resté accessible: photos, sourires, petits mots à un public, dont la majorité était venue spécifiquement pour lui... Non loin de son épouse Axelle, il a aussi regardé attentivement trois des quatre quarts temps de l'ASVEL battre le Partizan Belgrade (80-64).
La veille, Villeurbanne, qu'il préside, avait déjà surpris en dominant le FC Barcelone (80-76) alors que Pau-Orthez avait été logiquement battu par les Serbes (71-57).
Le spectacle Parker a donc ravi ses supporteurs. Comme Nicolas Lemaire, 35 ans qui a vécu "un vrai bonheur" car pour la première fois, il a approché "le meilleur joueur français".
"Il joue encore mais c'est déjà une légende", a-t-il dit après avoir acheté un T-shirt. "J'admire et je consomme du +TP+", a-t-il plaisanté.
Sandrine Pujos-Renires a aussi réalisé son rêve: "Voir Parker sur un parquet". "Il est tellement fort", assurait-elle. Avec son mari Jonathan, cette quadragénaire aura une deuxième opportunité d'admirer l'icône du sport français: elle ira à Berlin pour un match de la tournée des Spurs.
Parker c'est encore la "drogue" de Jessica Vinit, 24 ans. Fièrement, cette jolie toulonnaise a montré ses ongles en noir et blanc décorés pour l'occasion par sa maman avec "Parker", le sigle des Spurs ou encore le 9.
- "+TP+, la maladie de papa" -
"+TP+, c'est aussi la maladie de papa. Il m'a emmené le voir jouer lors des finales de NBA", a poursuivi Jessica, sous l??il amusé de son compagnon Salah qui est plutôt "un admirateur de l'Espagnol Pau Gasol ".
Mais quand sa copine qui a acheté des chaussures, puis a craqué une dizaine de minutes plus tard pour un T-shirt, l'a fusillé du regard, il s'est empressé de préciser: "Je me rapproche de Tony".
Et de reconnaîre que "Parker c'est fort" et qu'il a été impressionné par la vidéo réalisée avec le Montpelliérain Rémi Gaillard: une sorte de défi d'adresse au pied et à la main qui a déjà plus de 7 millions de vues.
"Incroyable!", "il y a un truc", "c'est magique" ont été les commentaires les plus fréquents de supporteurs. "On a tourné toute une journée et il y a eu plus de 300 tentatives", avait tempéré vendredi Parker.
Plus que les qualités de joueur, ce sont celles de l'homme qu'a louées Florence Richard, 48 ans. Cet été son fils, Tom, a participé au camp de Parker à Fécamp et elle a apprécié l'attitude de la star, qui a donné de son temps et de son énergie.
Surtout, cette maman a adoré que Parker n'ait pas oublié son fils dès le stage terminé. "Il savait qu'on était de Montpellier. Il a été invité", a-t-elle raconté.
"C'est un homme qui à l'air honnête dans sa tête contrairement à d'autres sportifs", a estimé Jean-Paul, 58 ans, après avoir laissé 80 euros pour "des chaussures Parker" à son fils Hugo, 13 ans.
"C'est de la bonne qualité", s'est excusé l'adolescent, conscient que cela ne le fera sûrement pas mieux jouer. Mais il n'empêche, être chaussé comme le "meilleur meneur de la NBA !"
Et, ultime moment d'extase pour tous, le "dieu" Parker, qui aime partager, a exhibé le trophée NBA remporté avec les Spurs.
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