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© AFP/Dani Pozo
L'intérieur américain de Strasbourg, Ricardo Greer
(c), le 13 décembre 2013 en Euroligue chez le Real Madrid
Le basketteur américain Ricardo Greer , qui a brutalement quitté Strasbourg (ProA) la semaine dernière, a démenti samedi l'avoir fait pour se soustraire au fisc français après des informations de la presse en ce sens.
"On traîne mon nom dans la boue", s'est indigné le joueur dans un entretien à l'AFP. "Tout est parfaitement réglé et j'ai tous les papiers en main prouvant que j'ai bien payé tous mes impôts depuis mon arrivée en France il y a 12 ans".
De son côté, le club a démenti avoir couvert toute évasion fiscale, soulignant avoir appliqué "à la lettre" ses obligations légales.
Le joueur et le club réagissaient à un article des Dernières Nouvelles d'Alsace, qui avaient avancé samedi que des raisons fiscales auraient pu motiver le départ du joueur, officiellement justifié par des raisons personnelles.
"Les raisons de mon départ n'ont rien à voir avec le fait de payer ou pas mes impôts. A vrai dire, je ne me sentais pas bien dans le club", a confié le joueur. "Vu que je n'aidais pas l'équipe, je leur ai dit que ce serait peut-être mieux pour eux s'ils trouvaient quelqu'un d'autre à ma place. Tout ce que je veux à l'heure actuelle, c'est retrouver ma femme et mes enfants" en Floride.
"Quand j'ai décidé de quitter le club, j'ai demandé à rencontrer un inspecteur des impôts pour clarifier ma situation", ce qui est désormais fait, a précisé Greer.
Bien avant son départ, la SIG avait été notifiée que le joueur était sous le coup d'une procédure fiscale, a confirmé de son côté Nicolas Moncade, membre du directoire du club. Dans le cadre de cette procédure, cela "faisait longtemps qu'il ne touchait pas l'intégralité de son salaire puisqu'une partie était prélevée directement par l'État par notre intermédiaire".
Le club a ensuite informé la direction générale des finances publiques dès lundi du départ du joueur pour les États-Unis. Il a précisé qu'il n'hésiterait pas "à saisir les tribunaux en cas de renouvellement de diffusion de fausses nouvelles".
Le joueur a par ailleurs précisé qu'il ne quitterait pas définitivement le pays. "La France est mon deuxième pays. Mes enfants sont nés en France (...). Pourquoi voudrais-je quitter un pays qui m'a tant donné?", a-t-il ajouté.
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