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© AFP/Joe Klamar
Ballon de basket dans un panier
Gravelines s'avancera en favori des play-offs, après avoir comme en 2012 fini en tête de la phase régulière de ProA de basket, mais l'incertitude qui a caractérisé la saison jusque-là rend tout pronostic très aléatoire.
Les Nordistes n'ont pas autant dominé la saison régulière que l'an passé, quand ils n'avaient perdu que trois matches. Mais dans un Championnat sans cesse tourneboulé, ils sont les seuls à avoir montré un semblant de maîtrise.
Gravelines termine avec trois victoires de plus que ses poursuivants immédiats, classés dans cet ordre : Strasbourg, sur le parquet duquel il s'est imposé mardi (85-79), Villeurbanne, et Chalon-sur-Saône, le tenant du titre.
Contrairement à la saison dernière, où il avait construit ses succès sur sa défense, le BCM dispose cette année de la meilleure attaque, animée de main de maître par Dwight Buycks, le probable futur MVP (meilleur joueur) étranger.
Mais échaudé par ses échecs passés, il sait que sa marge de manoeuvre est infime. Il n'a connu qu'une finale, perdue, en 2004. L'an passé, il avait été éliminé dès les quarts de finale, et les deux saisons précédentes en demie.
Gravelines ne pourra pas prendre à la légère son adversaire en quart. Nanterre est l'agréable surprise de l'année. Le club francilien, parti en 1987 du plus bas échelon départemental pour accéder à la ProA en 2011, ne cesse de grandir.
La JSF est sur une bonne dynamique. Elle a remporté neuf de ses 15 victoires lors de la phase retour, même si elle a fini sur trois revers (deux dans des matches sans enjeu). Elle a aussi gagné en mars à Gravelines (98-89).
Chalon sur un versant exposé
Egalement promu en 2011, Dijon retrouve les play-offs pour la première fois depuis 2006. La JDA a arraché sa qualification en disposant de Cholet (75-69). Dijon, Nanterre, Orléans et Cholet finissent avec le même nombre de victoires, mais seuls les deux premiers vivront la phase finale.
Doté de la deuxième meilleure défense, derrière Roanne, Dijon aura sans doute un coup à jouer en quarts face à Strasbourg. Longtemps impressionnante, la SIG a flanché ces deux derniers mois et reste sur quatre revers en six matches.
Les Strasbourgeois n'ont conservé leur deuxième place, qui donne l'avantage du terrain jusqu'en demi-finale, qu'à la faveur de la défaite de Chalon à Villeurbanne (75-78). Les Chalonnais, qui ont connu une saison en dents de scie, pourraient bien s'en mordre les doigts.
Ils vont marcher sur un versant très exposé en quart contre Roanne, qui a effectué une phase retour canon avec dix victoires. Le dernier quart de finale sera aussi très indécis entre Villeurbanne (3e) et Le Mans (6e), même si les Manceaux ont fini la saison à l'agonie.
Une immense sensation a été évitée de peu lors de la dernière journée. Champion de France il y a seulement deux ans, Nancy n'a échappé à la relégation en ProB que grâce à une ultime victoire devant Le Mans (83-68).
Ce résultat a condamné Boulazac, le promu, qui s'est battu avec abnégation toute la saison et peut encore espérer profiter d'une invitation pour rester en ProA, si celle-ci passe la saison prochaine à 18 clubs.
Egalement condamné à la descente en ProB, Poitiers n'avait pas déposé de dossier pour bénéficier de ces invitations et ne pourra donc pas être repêché par ce biais.
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