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L'équipe de France de basket, qui affronte la Turquie en demi-finale du tournoi de qualification olympique, samedi à Manille, doit remporter ses deux derniers matches pour décrocher son billet pour les jeux Olympiques de Rio (5-21 août).
Une victoire face à la Turquie en demie, puis en finale face au vainqueur de Canada-Nouvelle-Zélande enverrait au Brésil les hommes de Vincent Collet , qui doivent désormais être "à leur meilleur niveau", selon les mots du sélectionneur.
Après deux victoires difficiles face aux Philippines (93-84) et à la Nouvelle-Zélande (66-59) en phase de poule, "les choses sérieuses vont commencer, un gros match contre la Turquie", souligne le meneur Tony Parker .
Après une entame compliquée, les Bleus doivent maintenant frapper fort et assurer. Tout le contraire de leurs deux dernières rencontres. Face aux Kiwis, la France s'est en effet imposée au finish, après avoir été dominée jusqu'au début du quatrième quart-temps.
"On a été faibles au rebond, faibles aussi dans le jeu sans ballon alors il a fallu trois quarts-temps avant qu'on retrouve de la mobilité sans la balle", a analysé le sélectionneur.
Pour améliorer les performances dans ces compartiments de jeu, les Bleus comptent surtout sur Nicolas Batum , l'ailier des Chalotte Hornets, qui a obtenu le feu vert de sa franchise de la NBA pour disputer ce tournoi, après la signature de son nouveau contrat.
"On sait que Nicolas est notre meilleur joueur pour ça", a souligné Collet, confirmant que Batum, jusqu'ici sur le banc, serait aligné contre la Turquie.
"On sait ce que Nicolas peut apporter sur le terrain, défensivement, offensivement, une puissance de feu offensive, des paniers, de la taille sur les postes extérieurs, plein de choses", a ajouté le capitaine Boris Diaw .
Car, "comme on l'a vu depuis le début de ce tournoi, ce ne sera pas facile, il n'y a que des équipes qui rêvent d'aller aux JO, donc on sait qu'ils vont tout donner dans ce match-là et ce sera dur", prévient Diaw.
- "Défaite interdite" -
Lors de leur précédente confrontation, à l'Euro-2015 en France, les coéquipiers de Tony Parker avaient surclassé la Turquie en huitièmes de finale (76-53).
Elle reste cependant "une équipe dangereuse" composée de joueurs qui "peuvent prendre feu", souligne Parker.
Et ils ont "pas mal de +taille+ à l'intérieur, qui est assez efficace entre Asik, Erden et Savas, trois joueurs qui sont de très haut niveau en Europe, en NBA aussi", ajoute Diaw, décrivant une "équipe assez complète" qui joue bien au basket.
Méfiance, donc, car "on n'a plus aucun droit à l'erreur, maintenant c'est défaite interdite", prévient Vincent Collet .
Outre Batum, le sélectionneur compte aussi sur l'apport du banc qui s'est révélé "déterminant" face à la Nouvelle-Zélande.
"C'est plutôt quelque chose de rassurant en vue de ce week-end, sachant que non seulement il faut battre la Turquie mais que, en 24 heures il faudra battre le vainqueur de Canada-Nouvelle Zélande", l'autre demi-finale également samedi, ajoute Vincent Collet .
Seul le vainqueur du tournoi obtiendra un billet pour les JO de Rio alors que, outre les Philippines, le Sénégal est aussi éliminé.
Les basketteurs français espèrent bien imiter leurs collègues footballeurs vainqueurs de l'Allemagne jeudi en demi-finale de l'Euro-2016, un match que certains basketteurs ont confié avoir regardé en dépit du décalage horaire, la rencontre ayant débuté à 03H00 à Manille.
La qualification de la France en finale de l'Euro-2016 pourrait-elle être une source d'inspiration pour les basketteurs? "Ca ne peut avoir qu'un effet positif", juge Vincent Collet .
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